20 novembre : Journée Internationale des Droits de l’Enfant.

Publié le 20 Novembre 2017

Cela fait 25 ans que cette Journée internationale existe.

25 ans, le 20 novembre 1989, que vingt pays ont ratifié la CIDE (Convention Internationale des Droits de l’Enfant), texte novateur et fondateur de la reconnaissance de l’Enfant, dans son être, dans ses droits et dans ce que nous, adultes, devons lui apporter, quel qu’il soit et d’où qu’il vienne, sans discrimination aucune de couleur de peau, religion ou culture.

25 ans après, ce sont 192 pays qui ont ratifié ses 54 Articles, c’est-à-dire que chacun s’engage à respecter les Droits des enfants et à agir pour qu’ils soient appliqués et respectés. Or, les Etats-Unis ou la Somalie, ne l’ont « que » signé, c’est-à-dire qu’ils n’ont « que » l’obligation morale d’en respecter les clauses.

D’autres auparavant avaient démontré que les enfants étaient des personnes à part entière, doués d’intelligence, qu’il fallait à la fois protéger et laisser s’épanouir. Tel était le credo de Maria Montessori, première femme médecin italienne, et dont les bienfaits de sa pédagogie ne sont plus à prouver.

Dans cet article un peu spécial, je vais vous présenter ce qu’est cette journée, ce qu’elle a apporté, au-travers de quelques mots, vous présenter trois albums et un livre-témoignage, mettre des liens vers d’autres sites (UNICEF, blogs de professeurs, chanteurs, artistes) pour créer, solliciter, des pistes de réflexions et de débats et ainsi poursuivre l’action engagée.

L’UNICEF (acronyme tiré de l’anglais : United Nations International Children’s Emergency Found) est un organisme de l’ONU, créé en décembre 1946 et spécialement dédié à l’amélioration et à la promotion de la condition des enfants, partout dans le monde. Ce, au-travers de plusieurs missions, principes, et énoncé de Droits. Pour lutter contre les discriminations, le sexisme, l’intolérance, les inégalités…

Voici quatre principes fondamentaux que défend la CIDE :

*La priorité à l’intérêt supérieur de l’enfant.

*La non-discrimination.

*Le droit à la vie, à la survie et au développement.

*Le respect des opinions des enfants.

Au-travers de Cinq Droits capitaux :

*L’identité : le droit d’avoir un nom, un prénom, une nationalité, un toit.

*La santé : accès aux soins, médicaments, vaccins mais aussi à la nourriture et surtout à une eau saine et potable.

*L’éducation : un axe de développement très important, et notamment pour les filles. Elle est un critère d’égalité. Entre 2002 et 2005, l'Unicef a décidé d'accélérer l'intégration scolaire des filles dans 25 pays cible.

*La protection : sécurité physique, affective et morale. Un enfant doit être protégé, il ne doit pas être vendu, exploité, utilisé, ou être un soldat…

*La participation : le droit d’avoir ses propres opinions, de s’exprimer librement, d’avoir accès à plusieurs sources d’informations et protection de la vie privée.

Tous ces aspects sont très bien expliqués et imagés dans le livre :

Le premier livre de mes droits d’enfant.

Ecrit par Alain SERRES et illustré par PEF.

Editions Rue du Monde, collection « Les premiers livres », nouvelle édition pour les 20 ans des Droits de l’Enfant, octobre 2009.

(Première édition en 1999)

Dès 5 ans.

Avec des mots simples, des encarts, des illustrations variées, ce « premier » livre s’adresse aux enfants pour le respect de leurs Droits. Il compile textes, photographies, dessins, extraits ou citations de journaux. Il va me servir de fil conducteur tout au long de cet article qui va vous présenter d’autres livres.

Il laisse la parole à plusieurs enfants des quatre coins de la planète et décrit simplement le quotidien de chacun. Pas d’ennemi désigné, de jugement. Il nous raconte l’histoire des relations humaines, la conception que l’Homme avait de la famille, des Enfants, de l’Antiquité, dans les différents pays, jusqu’à nos jours.

Dans l’Antiquité, le père de famille a le droit de vie ou de mort sur son enfant. Au 17e siècle, l’enfant est mieux respecté.
Mais son père conserve tous ses droits sur lui, par exemple celui de le marier de force. En 1789, les révolutionnaires français reconnaissent que les enfants ont des droits. Mais, un peu plus tard, l’empereur Napoléon 1er redonne les pleins pouvoirs au père.
Par exemple, il peut punir son fils, le faire mettre en prison.
A partir de 1889, en France, maltraiter ou négliger u enfant peut être puni par la loi.
Extrait d’un article des Clés de l’actualité junior.

Page 11.

Le besoin qu’a chaque être humain en matière de reconnaissance et d’alimentation.

Je me souviens que lorsque j’étais à l’école primaire, il y avait eu des collectes de riz, et peut-être d’autres denrées non périssables, à destination de la Somalie. Ainsi que d’autres pour la Banque Alimentaire, mais que l’on voit désormais (en tout cas ici) au sortir des caisses des supermarchés.

J'ai appris grâce à la page Facebook de ma ville natale que cette collecte pour la Banque Alimentaire se faisait toujours dans les crèches et écoles, en plus des magasins de la ville. Une bonne chose, non?

Lorsque ma fille était en CP, la maîtresse avait longuement parlé des Restos du Cœur et des concerts des Enfoirés. Je trouve que c’est une bonne sensibilisation aux problèmes d’autrui, notre manière d’être, de consommer, que ce soit de la nourriture et autre chose. Cela nous incite à réfléchir à l’écologie, à l’utilisation de nos ressources, et notamment celle de l’eau !

Le livre rappelle les difficultés d’accès aux soins, à l’éducation et rappelle quelques règles d’hygiène ou définitions malheureusement toujours très actuelles 5 ans après la nouvelle édition de ce livre.

Etre analphabète, c’est ne savoir ni lire ni écrire.
C’est le cas de près de 800 000 personnes dans le monde.

Page 39.

L’éducation est indispensable à l’indépendance et à la maîtrise de sa vie.

Connaître et savoir pour que certaines pratiques s’arrêtent : crimes d’honneur, excisions, immolation, lapidation…

L’école est une chance que tous n’ont pas. Ceci a été particulièrement mis en valeur dans le film Sur le chemin de l’école réalisé par Pascal Plisson et sorti en 2013.

Voici la Bande-annonce, et l’article dans lequel je vous en ai parlé.

La déclaration des Droits des Filles

Texte d’Elisabeth Brami

Illustrations d’Estelle BILLON-SPAGNOL.

Editions Talents Hauts, mars 2014.

Dès 3 ans.

Notions abordées : égalité, anti-sexisme, liberté, jouer, rire, apprendre…

C’est sur les blogs de Laurette et Maman Baobab que j’ai découvert cet album, dont il existe le pendant pour les garçons : La déclaration des Droits des Garçons.

Il a aussi été chroniqué chez La Mare aux Mots.

J’ai acheté d’abord celui-ci car ma fille est la plus grande, que les situations décrites, qui ont pu lui arriver petite, sont désormais traduisibles par des mots. Et je me suis faite la réflexion qu’il était bon que les garçons entendent d’abord les droits des filles avant les leurs. Non pas qu’ils n’en aient pas, bien au contraire, mais d’une manière générale, l’opinion, les mentalités, sont plus laxistes avec les garçons.

De toute manière, ce livre s’adresse aux deux comme c’est stipulé dès le premier article :

Les filles comme les garçons ont :
Article 1
Le droit d’être débraillées, ébouriffées, écorchées, agitées…

Rose, jaune, bleu, cheveux longs ou courts, jeans ou robe, footeuse ou aventurière, même si ce n’est que dans les livres, escalader… Enfin bref, faire ce qui lui plaît, sans étiquette, sans discrimination, sans distinction.

En 15 points, Elisabeth Brami nous passe en revue les Droits qu’une fille a, doit avoir, ou doit encore revendiquer.

Les illustrations, volontairement brouillonnes et colorées, participent à ce méli-mélo de Droits. Des pieds de nez aux clichés, véhiculés par les « on-dit », les dessins animés, les conventions.

Lorsque j’étais petite, en primaire, j’adorais avoir les genoux écorchés. Je ne sais pas (plus) trop pourquoi mais ça me faisait plaisir, genre « blessure de guerre », « je suis forte »… Alors j’avais les jambes couverte de bleus, et ça me faisait plaisir. Je ne me souviens pas si ma mère aimait ça par contre ! Peut-être pas niveau lessive ou rafistolage mais vu comment nous étions habillées mes sœurs et moi… C’est d’ailleurs un point sur lequel nos enfants ne pourront pas se plaindre, car on fait attention désormais (parfois trop aussi) !

Je vous passe donc sur le look vestimentaire, car ce qui m’était vraiment très difficile petite était ma coupe de cheveux. A la garçonne comme on disait ! J’aime bien le mot pourtant, et ce serait celui de mon premier parfum : Garçonne d’Eau Jeune !

Mais voilà, le hic c’est que l’on me prenait toujours pour un garçon. « Laisse passer le petit garçon », « que veux-tu mon petit ? », au parc, dans la rue, partout. Les bleus ne devaient rien arranger, mais j’en étais profondément vexée. Et ma mère refusait que j’aie les cheveux plus longs car « ils sont fins et s’emmêlent tout le temps. »

Ce n’est qu’en sixième que j’ai enfin eu le droit de les laisser pousser. Plus jamais je n’aurai la coupe courte !

Quelques années plus tard, je réfutais toutes les activités dites « de fille » et notamment, faire à manger (ne parlons pas de cuisiner) ou coudre (je ne sais toujours pas, ce qui parfois, est un peu embêtant faut l’avouer).

Lorsque ma fille a eu fini de lire ce livre et que je lui ai demandé son ressenti, elle m’a tout d’abord répondu que ce qui était écrit est « normal ». Je me suis dit que c’était plutôt une bonne première réflexion, normal pour elle car c’est ainsi que je l’élève et l’éduque, tout comme ses frères. A donc suivi une discussion autour de ces enfants qui ne le sont pas, et qui n’ont pas ce qu’elle a et les pourquois.

Nombre de réflexions et d’images antisexistes sont ancrées dans notre langue et comportements : « pleurer comme une fille », « être un garçon manqué », « être chochotte, femmelette… », les inégalités de salaire et de traitements dans les entreprises, certains professions dites masculines ou féminines…

Une petite anecdote : je fais partie de parents conseillers pour la marque Oxybul Eveil et Jeux.

Un jour, un ou une cliente me demande pourquoi il n’y a pas de critère fille/garçon sur le site. Je lui explique que les jeux et activités se destinent aux deux sexes. Par malchance, la personne cherchait un déguisement et se voyait outrée d’être obligée de regarder tous ces déguisements de princesses, alors qu’elle en recherchait un de pirate. Je lui demande alors, pas tout à fait innocemment au vu du comportement et du vocabulaire de cette personne, si c’est pour fille ou pour garçon ! Cette question n’a pas plu, et elle est partie !

Ceci est symptomatique des choses décrites au-dessus, tout comme les jouets des filles doivent être roses et ceux des garçons bleus, aux filles les poupées, aux garçons les voitures, des livres genrés (équitation pour les filles, super héros hyper musclés pour les garçons)…

Et pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi… On semble faire machine arrière…

Il n’y a pas si longtemps, les mouvements féministes battaient le pavé pour la légalisation de la contraception, l’avortement, le droit de disposer de son corps, l’égalité… Ces combats sont toujours d’actualité, ici et ailleurs en Europe, dans le monde, et font régulièrement la Une.

Parce qu’on n’est pas toujours ce que l’on semble être, voici une histoire publiée pour la première fois en 1975. A la fois du passé et toujours d’actualité, cet album a eu un drôle de parcours de vie, et je ne sais s’il faut se réjouir, ou non, qu’il soit à nouveau édité.

Oui car cet album est un très bel objet : couverture cartonnée, à la tranche rouge, aux belles illustrations en seulement trois tons. Oui car il nous parle d’avant, d’un pan de notre histoire, mais qui malheureusement n’est pas révolu. Et donc non, car cela signifie que les choses n’ont pas spécialement changé, évolué vers un même respect des deux sexes et du soi de chacun.

Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon.

Texte de Christian BRUEL et illustrations d’Anne BOZELLEC.

Editions Thierry Magnier, septembre 2014. (Première publication en 1975 chez IM Média, puis en 1976 aux Editions Le sourire qui mord en 1976, puis Chez Être Éditions en 2009)

Dès 5 ans.

Notions abordées : différences, image, confiance et estime de soi, antisexisme.

C’est sur le blog de Maman Baobab que j’ai gagné ce très bel album, suite à un concours, et à une (nouvelle) chronique antisexiste croisée avec le blog La Mare aux Mots, et le blog Fille d’album.

Pour découvrir les autres titres et bien plus encore sur ce vaste sujet (que j’aurai aimé pouvoir trouver), allez faire un tour sur ces blogs !

La première ébauche de l’histoire de Julie ouvre le livre, en guise de préface. Quelques lignes, très dures.

Julie est une petite fille qui habite en ville, ne range pas sa chambre, laisse traîner, chaussettes, livres et cahiers. Julie ne fait pas ce qu’on lui demande, Julie est débraillée, Julie fait des bêtises, Julie ne s’aime pas spécialement et comprend bien que l’on ne voit d’elle que ce qu’elle n’aime pas et qu’elle exacerbe.

Tu ne peux vraiment rien faire comme tout le monde ?

-Je ne suis pas comme tout le monde, maman.
Je suis Julie !

Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon.

Alors sa maman lui fait des remontrances, alors sa maman la fait belle, comme on le ferait d’une poupée, juste une apparence. Parents sévères, parents austères, qui toujours répètent :

-C’est vrai Julie, maman a raison.
Tu es insupportable ! Toujours à dire de vilains mots, toujours en train de tomber, toujours prête à faire une bêtise.

Un vrai garçon manqué, voilà ce que tu es !

-Ah, pour cela, elle ressemble bien à ta sœur !
-Je te prie de ne pas mêler ma sœur à cette historie.

Julie n’écoute plus, c’est toujours la même chose :
Garçon manqué,
Garçon manqué,
Garçon manqué,
Garçon manqué !

Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon.

Ah mais y a un truc là ! Quelque chose qui déplaît, une ombre qui plane, et même deux, dont une lui colle à la peau et à l’âme. Une ombre polissonne, qui fait ce qu’elle veut, qui la dévore, et qu’elle veut fuir. Elle ne se reconnaît plus, ni à l’extérieur, ni à l’intérieur. Alors elle décide de la faire taire, de ne plus lui offrir l’occasion de se montrer.

Une rencontre va changer sa vision d’elle-même, bousculer les étiquettes et la faire s’affirmer.

-Quand j’ai de la peine, je viens ici pour pleurer sans personne pour se moquer de moi.
Tout le monde dit que je pleure comme les filles.
D’ailleurs, tout le monde dit que j’ai une tête de fille…

-On n’a qu’à dire qu’on s’était perdus et puis qu’on s’est retrouvés.

Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon.

Nous sommes tous pareils, nous sommes tous différents nous avons tous des sentiments, peurs et espoirs, incompréhensions et désirs. La CIDE est là aussi pour permettre aux enfants d’être ce qu’ils sont, à égalité les uns des autres. L’éducation devrait permettre cela aussi.

L’égalité, c’est de ne ressembler à personne et pourtant avoir des droits identiques à tous les autres.

P79 - Le premier livre de mes droits d’enfant.

Les dessins sont magnifiques, un peu désuets, au crayon, seulement en noir, blanc et rouge. Objets rouges, ombres noires. Couleurs de douleurs.

Un texte à la fois léger et lourd de sens, empli de rimes qui font sourire et réfléchir et chapitré. Texte plus ou moins gros, plus ou moins gras.

Quand une ombre
Un peu sombre
Vous suit comme votre ombre,
Nom d’un concombre, elle vous encombre.

Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon.

En 1975, lorsque paraît cet album, la loi Veil pour la légalisation de l’avortement est promulguée après plusieurs manifestations et huit ans après la vente des premiers produits contraceptifs. Derrière les mots, derrière les dessins, on distingue ces nouvelles mesures féministes. La maman a les cheveux courts, ne porte pas de robe, et Julie semble être une fille unique…

Ses jouets et objets sont très hétéroclites : chapeau à fleur, cactus, corde à sauter, patins à roulettes, affiches d’indiens, Pierrot…

Car un enfant a le droit, le devoir même de jouer et de s’amuser ! Le Livre d’Alain Serres nous le rappelle !

Tous les enfants ont aussi le droit de s’amuser gentiment ou de jouer aux méchants, juste pour rire.

Page 42 - Le premier livre de mes droits d’enfant.

Malheureusement, certains n’ont pas cette chance et font la guerre, pour de vrai, avec de vraies armes. Conditionnés, ils tuent sans plus discerner le mal du bien… alors que d’autres en pâtissent, notamment à cause des mines, des blessures physiques ou psychologiques.

Dans ce livre-témoignage, Le chemin parcouru. Mémoires d’un enfant soldat aux Editions Pocket (mars 2009), Ishmael Beah, nous raconte son recrutement forcé à 12 ans par les rebelles du Sierra Leone puis son sauvetage grâce à une mission humanitaire, sa nouvelle vie aux Etats-Unis avant de devenir ambassadeur de l’UNICEF et de faire partie du Human Rights Watch Children's Rights Division Advisory Committee.

Sur ce sujet particulièrement atroce et inhumain, je vous invite à lire l'article de Laurette, ici!

Cet embrigadement des plus jeunes par différentes milices armées a été très bien décrit dans le roman Courir sur la Faille de Naomi Benaron..

Ecrasés sous le poids de leurs armes, ils hantent la savane comme des insectes de cauchemar. Les « enfants soldats » qui combattent dans bien des pays d’Afrique sont une des inventions les plus terribles de notre temps : hier encore, ils jouaient à la guerre. Désormais, ils la font.

Quatrième de couverture

Colombe de la Paix - Pablo Picasso. La Convention dit que les Etats doivent assurer protection et soins aux enfants victimes de la guerre. Page 53 - Le premier livre de mes droits d’enfant.

Colombe de la Paix - Pablo Picasso. La Convention dit que les Etats doivent assurer protection et soins aux enfants victimes de la guerre. Page 53 - Le premier livre de mes droits d’enfant.

La violence est parfois plus insidieuse, cachée au sein des foyers, violence physique, violence psychologique et psychique. Il est parfois difficile de parler, de détecter, de faire confiance. Il faut pourtant y arriver et nous, adultes, à les protéger de cela.

Un numéro national d'écoute et d'aide à destination des enfants existe: c'est le 119.

Service National d'Accueil Téléphonique de l'Enfance en Danger.

Le premier livre de mes droits d’enfant propose des pistes de réflexions ou d’actions pour les enfants : faire une affiche, une fête, don à l’Unicef (cartes, papier cadeau). Il donne des noms d’Associations qui œuvrent en faveur des enfants : Aide et action, les Restos du Cœur, ETD Quart-monde, Médecins du Monde, Secours Populaire, Handicap international…

Vraiment très complet et accessible, ce livre aborde toute la thématique de l’enfance, ce qu’elle est et ce qu’elle devrait être, dans toute sa diversité ! Les illustrations de PEF, très colorées et vives, dédramatisent, sans toutefois diminuer les propos ou photographies, parfois très durs.

Des livres à mettre entre toutes les mains !

Ces derniers temps, des débats malsains ont eu lieu dans la sphère politique française, concernant les chômeurs, la pauvreté, les amalgames. Les premières « victimes » de ces idées reçues sont les enfants avec pour conséquences les accès alimentaires, aux oins, à l’éducation.

Voilà pourquoi dans le numéro 827 du magazine Astrapi du 1er décembre 2014, Le Petit Livret pour dire Stop aux idées fausses sur la pauvreté est donné.

As-tu déjà entendu dire :
« On est chômeur parce qu’on ne veut pas travailler » ?
C’est une des nombreuses idées fausses sur la pauvreté. Car, être pauvre, ce n’est jamais un choix !
(…)
Combattre les idées fausses c’est reconnaître à chacun les mêmes droits.
Toi aussi change ton regard et agis contre la pauvreté !
Une belle façon de faire respecter les droits de l’enfant !

Page 2

Page 66. Le premier livre de mes droits d’enfant

Ce petit livret permet d’expliquer la pauvreté, pourquoi on l’est ou le devient, que ce n’est ni un choix, ni une fatalité, par le biais de BD, témoignages et décryptage de préjugés.

Voilà pourquoi il est primordial de s'informer, de lire, d'écouter, d'apprendre.

Il est fort probable que vos enfants fassent en classe un petit travail sur cette Journée qui est la leur, et ce dès la maternelle. Différents supports sont mis à disposition des professeurs, fournis ou non par l’UNICEF. Avec Kirikou par exemple. Ce petit personnage riquiqui mais malicieux, créé par Michel Ocelot, défend l’égalité hommes-femmes dans le dessin animé du même nom !

Sanléane propose de les aborder avec Babar pour les plus jeunes.

Voici plusieurs liens et photos pour continuer à dialoguer, parler, apprendre sur cette Journée, pour eux, pour leur avenir.

Se souvenir que ces Droits ont été un jour les nôtres , qu'ils sont maintenant ceux de nos enfants et que nous devons les préserver et les leur garantir!

Lisez enfants, lisez adultes pour qu'ils perdurent!

Belles lectures, découvertes, transmissions.

Blandine.

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U
Merci pour tout ce partage ! J'en fais profiter mes collègues en leur envoyant le lien, c'est une mine d'or à exploiter encore et encore !
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S
Bonjour et merci pour ce bel article rempli de références et de bonnes ressources. Je voudrais utiliser les cercles sur les Droits de l'enfant utilisés dans l'article pour un travail avec une classe de CE2. Me donnez vous votre autorisation?<br /> merci d'avance
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B
Merci! Oui bien sûr!
N
Quel superbe article riche et intéressant, Blandine ! Un très grand bravo ....<br /> Je crois que ma petite princesse Aliénor vous plairait ♥! Il y aurait mille et une choses à commenter sur ce sujet qui me touche beaucoup aussi.<br /> A bientôt !
Répondre
N
Votre réponse me va droit au coeur ....merci Blandine et encore bravo, votre article est d'une richesse ...à lire et à relire ! ♥
B
Mille mercis Nancy :-)<br /> <br /> Oui, je crois aussi pour Aliénor ;-) mais je crois surtout (en fait j'en suis certaine) que ce sont tous vos albums qui me plairaient!<br /> <br /> A bientôt ;-)
A
Rebonjour ... Juste une petite précision , il n'y a que 192 pays signataires de la Convention <br /> voir ici : http://cofrade.fr/la-cide/signataires/<br /> <br /> (on ne peut même pas mettre des liens directs dans les commentaires, c'est vraiment nul !!! )<br /> <br /> c@t<br /> alain
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B
Je vous en remercie :-)<br /> <br /> Bien à vous,<br /> Blandine.
A
Rebonjour Blandine ... j'ai bien sûr rajouté un lien vers votre article directement dans le mien ...<br /> c@t<br /> alain
B
Bonjour Alain, <br /> merci pour vos commentaires :-)<br /> Je n'ai pas eu le temps de mettre mon lien sur votre blog et m'en vais le faire de ce pas, comme corriger ma petite faute! <br /> <br /> Merci pour votre intérêt!<br /> A bientôt de vous lire,<br /> Blandine.
A
Bonjour Blandine ... Vous n'aviez pas laissé l'adresse de votre blog dans votre commentaire sur le Réveil ... mais ça valait la peine que je cherche un peu sur le web ... Et bien voilà , en tant qu'enseignant, je ne suis pas très fier du peu d'intérêt que le Droit des Enfants semblent susciter chez mes collègues ... Mais sans doute est-ce parce que il y est écrit que l'enfant a le droit de dire NON !!! <br /> Heureusement il y a les parents ;-) ... <br /> Votre dossier est magnifique et le mien à côté parait &quot;ringard&quot; , mais on ne se refait pas et je ne suis pas jaloux ... Je vais essayer de le faire connaître autour de moi ...<br /> <br /> Cordi@micalement<br /> <br /> alain l.<br /> <br /> ( la nouvelle fonction commentaires d'over-blog est vraiment nulle ;-)
Répondre
L
Quelle chronique...tu mets la barre très haute dis-donc !!! Je n'ai que parcouru le tout pour l'instant, je suis en train de finir de mon côté la rubrikabrac n°10 mais j'y retourne dans la foulée car le sujet m’intéresse comme tu t'en doutes et j'irais voir de plus prés tous les liens. &quot;Chapo bas&quot; madame !!!
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B
Merci merci Laurette ;-)<br /> C'est un sujet malheureusement très intéressant si je puis dire!<br /> <br /> J'ai hâte de lire ton nouvel article!<br /> Bises!