C'est lundi, que lisez-vous? #437 - Bilan des lectures de vacances

Ce rendez-vous hebdomadaire consiste à vous présenter chaque lundi mes lectures passées, en cours et à venir en répondant à trois questions :-)

1/ Qu'ai-je lu ces dernières semaines ?

Je réveille le blog de sa pause estivale pour vous présenter les lectures qui ont rythmé mes vacances et mon retour au travail (avec reprise des transports, donc du temps pour lire!). Si vous souhaitez découvrir ma destination, et ce que j'en ai pensé, c'est par ICI!

ROMANS ADO

Son héroïne. Séverine VIDAL. Nathan, "Cours toujours", 2020

Alors que Jess est embêtée dans le tram par un inconnu lourdingue, Rosalie vient à sa rescousse en prétendant la connaître, et la sort ainsi d'une situation très inconfortable. Ce que ne sait pas Jess, c'est qu'en remerciant Rosalie chaleureusement, elle s'embarque dans une relation d'amitié tout aussi inconfortable, qui va de l'entraide, à l'amitié possessive, à l'emprise. Le climat est oppressant. Un roman percutant comme les autres titres de cette très bonne collection!

Le carnet rouge. Annelise HEURTIER. Casterman romans, 2011

Marie ne vit qu'avec sa mère, ne sait rien de son père et quasi rien de ses origines qui lui ont donné sa jolie peau basanée. A peine sait-elle que sa mère vient du Népal et cela a créé une passion pour ce pays mais a aussi enfermé davantage sa mère dans le silence, la colère, l'obstination. Alors que cette période lui est passée, Marie aperçoit un homme qui semble la suivre depuis quelques jours entre le lycée et chez elle. Le confrontant, elle apprend qu'il connaît sa grand-mère maternelle et lui remet un carnet qui lui a appartenu. Ce carnet rouge va lui dévoiler qui elle était, ce qu'elle a connu, traversé, éprouvé et espéré. 

Sa découverte fait la nôtre: us et coutumes du Népal, statuts sociaux et religieux, quelques plats et tenues, j'ai bien aimé ce récit de transmission mais auquel il m'a quand même manqué quelque chose pour l'aimer pleinement.

ROMANS / ESSAIS

Couleurs de l'incendie. Pierre LEMAITRE. Albin Michel, 2018

Ce roman est la suite d'Au revoir là-haut, et nous retrouvons ainsi Madeleine Péricourt, dans les années 30, et qui va être le personnage principal de ce tome, avec son fils Paul. Enfin divorcée d'Henri d’Aulnay-Pradelle, elle a refusé de se marier, malgré les avantages que cela aurait pu lui apporter. Elle voit sa vie basculer tragiquement lorsque son père meurt, son fils saute par la fenêtre pour s'écraser sur le cercueil de son grand-père, puis lorsque la fortune familiale s'est envolée suite à diverses manipulations. Ne comptant plus que sur elle-même et un nombre restreint de relations, Madeleine apprend la dure vie des gens de peu, s'occupe de son fils qui développe une passion pour la musique classique et l'opéra, et surtout, prépare sa vengeance alors que l'heure est à la déperdition, à la fraude  et à la corruption.

Il était temps que je lise ce deuxième tome, et comme le premier, j'ai été immédiatement immergée dans ses pages, me représentant les personnages, lieux , émotions et actions de chacun. C'est vraiment très bien décrit, avec une pointe d'humour caustique. Il me faut à présent me procurer le dernier tome, Miroir de nos peines, et le lire!

Kate Winslet, la discrète. Jacques DEMANGE. Lettmotif, 2023

J'aime cette actrice bien que je n'ai vu que très peu de ses films, aussi me suis-je dit que j'allais en apprendre sur elle.

Ce livre n'est pas une biographie, et si quelques lignes sont dédiées à ses premières années et débuts, c'est surtout pour cerner son caractère et poser les bases de ses futurs choix de rôles et interprétations.

Au fil des analyses de l'auteur, d'interviews ou dires de Kate Winslet récoltés dans les médias, et de divers extraits, cet essai s'attache donc à nous décrire son jeu d'actrice dans le choix de ses personnages (souvent des seconds rôles), et la manière dont elle les appréhende (jusqu'à leur donner un passé), les prépare (notamment par le langage et l'accent - elle travaille avec une coach en dialecte) puis les incarne tout en discrétion.

Le choix des postures, des vêtements jusque dans sa nudité (qui ne lui pose aucun problème), l'espace occupé (souvent près d'une fenêtre), et les accessoires (lunettes, cigarettes), sont-ils minutieusement analysés.
Ainsi remarque-t-on une constance dans ses rôles et interprétations psychologiques, gestuelles, corporelles.
Pour illustrer le propos, des images en couleur de ses différents films sont intégrées.

J'ai aimé découvrir comment Kate Winslet choisit ses personnages et les travaille ensuite (à ce sujet, deux "écoles" s'opposent et il est intéressant de les découvrir), avec une part parfois laissée à l'improvisation et à la spontanéité.

Même si la lecture se fait parfois fastidieuse et longue, cet essai reste passionnant!

Ciao Bella. Serena GIULIANO. Pocket 2020

L'année dernière, j'avais adoré ma lecture de Mamma Mia, le deuxième roman de cette autrice dans lequel elle faisait un petit clin d'œil à celui-ci, son premier. Aussi, avais-je envie de le découvrir... Mais ça n'a pas vraiment collé... Nous rencontrons Anna, au fil de chapitres et parties datés qui vont en s'espaçant, nous la faisant suivre sur 8 ans. Chaque chapitre s'ouvre sur un échange avec sa psy, et avec laquelle elle parle de ses enfants, de son mari, de son déracinement car elle est née en Italie avant d'arriver à Metz et du pourquoi, de sa grand-mère, de la difficulté d'être mère, du blog qu'elle a finalement ouvert pour en parler tout en dérision et moqueries... jusqu'au succès, l'influence, les livres...

Je suis très vite entrée dans ce roman dont j'aimais l'angle d'approche et la liberté de ton, puis je me suis ennuyée. L'humour est lourd, surtout quand il est question de maternité et d'enfants (je n'aime pas du tout ce genre d'humour) dans lequel on retrouve clichés et caricatures, tout semble se goupiller trop facilement et rapidement (même si le temps est indiqué), la psy est totalement sous le charme et sans aucune distance professionnelle... Bref, je n'ai pas aimé. Et c'est bien dommage, car Anna est Serena, l'autrice a mis beaucoup de sa vie personnelle dans ce premier roman qui aborde aussi des thématiques difficiles, la reconstruction de soi, l'acceptation de soi...

La Charmante Librairie des Jours heureux. Jenny COLGAN. France Loisirs, 2022

Nina, la petite trentaine, apprend que sa bibliothèque de quartier va disparaître au profit d'un grand centre médiathécaire et que son poste va être supprimé. Ne seront retenus que quelques-uns des employés après un grand entretien. Suite à une réunion, elle ose formuler ce qu'elle aimerait véritablement faire: ouvrir sa librairie. Après maintes péripéties, elle en ouvre une, dans un van, en Ecosse, où elle loge chez un fermier bourru et divorcé, mais jeune, beau et musclé.

Je n'avais encore jamais lu Jenny Colgan et je ne suis pas sûre de vouloir la relire (malgré l'un de ses livres qui est dans ma PAL). C'est bourré de clichés et de contradictions, tant sociétaux que féminins. La bibliothèque à taille humaine et à l'écoute de ses vieilles habituées contre le grand centre médiathécaire impersonnel et hyper connecté, une jeune fille frêle qui ne peut pas conduire un gros van, le confort luxueux dans la campagne "primaire", la météo capricieuse (ah ça, c'est peut-être pas un cliché ^^), et surtout, la jeune femme qui tombe sous le charme du fermier (évidemment jeune, beau, musclé, divorcé - ou presque-, rustre, taiseux et parfois brusque) quand celui qui est romantique et doux, est évidemment marié. Bref, j'ai beaucoup soupiré.

Réveillons-nous! Edgar MORIN. Folio, janvier 2023

Dans ce court opus, Edgar Morin revient sur notre Histoire, celle de la France, celle de l'Humanité en nous décrivant en peu de mots, les idées et idéologies basées sur la peur qui l'ont secouée et la secoue encore, nous divisant et nous séparant.  Une œuvre universaliste qui m'a profondément touchée et que je compte bien relire. 

Méduse. Martine DESJARDINS. L'Atalante, 17 août 2023

La couverture de roman est aussi magnifique, hypnotisante qu'un brin rebutante! Et l'on comprend instantanément le clin d'œil (sans mauvais jeu de mots) au mythe de Méduse, dont on retrouve tous les marqueurs au fil des pages de cette réappropriation. Conte gothique aux limites temporelles floutées, roman puissamment féministe, la narratrice nous raconte son histoire a posteriori, de sa prime enfance où son aspect dérangea et repoussa, lui interdisant tout contact visuel, jusqu'à sa libération... Mais entre-deux ,que d'épreuves traversées au sein de cette société patriarcale qui se repaît de ses apparences et dont les frustrations explosent sur les jeunes filles, surtout celles qui ont eu la malchance d'être nées différentes...

L'écriture de Martine Desjardins est poétique, métaphorique, suffisamment éloquente pour n'avoir pas besoin de décrire tout ce qui se trame et se produit, instaurant ainsi un climat d'autant plus malaisant, sordide et oppressant. Bien que la révélation finale (je ne peux pas spoiler) ne m'ait pas convaincue (ou que je ne l'ai pas comprise), jai été subjuguée, emportée, saisie par ce récit!

Les Chroniques des Elfes. Jean-Louis FETJAINE. Pocket, août 2012

Cette édition regroupe les trois volumes de la série pour nous transporter auprès de Lliane, Elfe d'Eliande qui vit avec les siens, au cœur de la forêt. Mais les Hommes ont commencé à l'envahir, prêchant leur Dieu unique, construisant des églises. Dans le même temps, aux Marches du royaume de Logres, les Barbares voient leurs frontières envahies d'une lumière de Feu, l'armée des Terres Noires arrive pour conquérir le Royaume au profit de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom... Coïncidence? Certes pas, et bien que chaque peuple, Hommes, Nains, Elfes s'en défendent, il est temps pour eux de s'unir pour la Grande Bataille qui se prépare.

J'adore les Elfes et les histoires qui leur sont liées. J'avais lu il y a longtemps un autre des livres de cet auteur qui m'avait transportée. Dans celui-ci aussi, le mythe arthurien n'est pas loin et les Peuples malgré leurs différences d'opinions, de valeurs, d'estime et de diplomatie vont devoir s'allier. La chose n'est pas nouvelle mais on y croit et on y est. On se représente très bien les lieu ,les évènements, les tempéraments, les différents peuples d'Elfes (Bois, Marais, prairies), les batailles, les Orcs et Gobelis et ce monde en mutation... Le roman se finit sur une naissance, un renouveau et une accalmie. Les légendes sont éternelles!

Le Diplôme. Amaury BARTHET. Albin Michel, à paraître le 23 septembre 2023

Guillaume Carpentier, prof d'histoire-géographie à Bobigny, résigné, désabusé, largué et volontiers feignant, fait la rencontre de Nadia, jeune trentenaire pimpante mais simple vendeuse sans avenir à Zara. Elle peut plus, elle vaut plus, il en est convaincu. Et il se propose de lui en donner LE moyen, celui qui va la légitimer dans les hautes sphères sociales et professionnelles et lui permettre de s'accomplir. Le but d'un diplôme n'est-il pas de s'enrichir un maximum pour ensuite en faire un minimum et d'en profiter en ayant pas à s'inquiéter du quotidien?!

Ce premier roman à paraître le 23 août décide de prendre le déterminisme social à contre-pied, usant de clichés et de caricatures pour mieux le et les dénoncer, entre cette société du paraître qui se repaît de factice, de langue de bois et titres pompeux, mais qui condamne et cloue au piloris quiconque oserait les dénoncer. Vous avez pensé compétences,! Elles ne sont et ne valent rien!

Nous voici avec une critique politique, sociale et sociétale, de l'entre-soi, de la consommation (objets, physique et sexuelle), des valeurs et modèles (patriarcaux, de réussite), de la méritocratie à la fois juste, cynique et rébarbative, toujours en double-jeu inconfortable.

Tout du long de ma lecture, je me suis demandée si l'auteur/le narrateur prêchait le faux pour dire le vrai, poussait les stéréotypes jusqu'à l'absurde pour mieux les dénoncer ou s'il y croyait vraiment tant certains passages semblent plus vrais que nature avec des personnalités nommés, des lieux et actions reconnaissables. 

La fin se la joue "feel-good" et pleines de bons sentiments et m'a semblée, en comparaison, mièvre et beaucoup trop "dans le rang". Dommage.

BD / MANGAS

Raven & l'Ours

Tomes 1 à 3

Bianca PINHEIRO

La Boîte à Bulles

2017 à 2019

La petite Raven, environ 6 ans, a perdu ses parents. Pour l'aider, elle n'a qu'une boussole qui indique toujours le chemin de sa maison. Pour l'aider, elle réveille un gros ours de son hibernation. Pour pouvoir y retourner le plus vite possible, il se décide à l'accompagner... sans se douter des multiples aventures à venir...

Vous voyez Manni le Mammouth dans l'Age de Glace? Et bien l'Ours est à peu près pareil en termes de caractère: grognon, sceptique, un brin désabusé. Raven, elle, déborde d'énergie et de candeur, de petites remarques pertinentes et d'optimisme. Ensemble, ils se rendent dans la Cité des Enigmes, déboutent le roi G qui dès lors les poursuit, vont aider un fleuve à récupérer son sceptre et ainsi pouvoir respirer sous l'eau, rencontre en tous lieux une capivara qui leur sert de la limonade, vont à la Cité des Enfants...

J'ai littéralement adoré le premier tome qui regorge d'humour et de références à la pop culture dans cette aventure et quête identitaire. Le deuxième m'a paru un peu longuet, tirant les mêmes ficelles quand le troisième m'a presque ennuyée, ne souriant plus aux quelques blagues et références. Raven et l'Ours sont toujours en voyage, je crains qu'il ne soit long et que je ne puisse pas les suivre.

Chasse au cadavre - Tome 1. Hôsui Yamakazi. Casterman, 2023

J'ai immédiatement été attirée par cette couverture qui m'a renvoyée aux Goonies (film culte des années 80 - et pour lequel on trouve une référence dans les pages!!). Ce sont les vacances, et un groupe de collégiens décide de découvrir ce qui est arrivé à l'une de leur camarade de classe, disparue deux ans plus tôt.  Avant de partir mener l'enquête, chacun a récolté des indices, fait des suppositions, calculé des hypothèses... Mais sur le terrain, tout ne se passe pas comme prévu. Pourquoi?

Le récit est haletant, les questions nombreuses, quel est l'intérêt de chacun et de tous tant dans la disparition que la résolution? J'ai hâte de lire la suite et espère seulement qu'il n'y aura pas trop de tomes!

Le dévoreur de souvenirs - Tome 1. Kyoya Origami et Nachiyo Murayama

Ryôichi s'intéresse aux légendes urbaines et se demande comment elles se propagent. C'est ainsi qu'il entend parler du Kiokuya, un être humain, un monstre, un être surnaturel? qui se nourrirait des souvenirs des gens, d'une partie en tout cas. Comment, pourquoi? L'une de ses amies semblent en tout cas l'avoir rencontré... Et lui part à sa recherche. Ce premier tome sur deux m'a bien plu et je compte bien vite lire la suite et fin!

Reset. Tetsuya Tsutsui. Ki-oon, 2006

De ce mangaka, j'avais beaucoup aimé le thriller en trois tomes, Noise, c'est ce qui m'a décidée à lire ce one-shot, d'autant qu'il entremêle réalité et virtualité. Dans la résidence Asamigawa, les suicides s'enchaînent. L'épouse d'un des morts mène alors une enquête accompagnée d'un hacker au service du gouvernement qui la fait passer d'un monde à l'autre. C'est aussi génial, happant que glaçant et nous interroge sur ce que cachent les images!

Snow White & Alice - Tome 1. Pepu. Pika, avril 2021

Snow White est une jeune fille délaissée par sa mère, uniquement intéressée par son apparence et sa propre beauté, et ce d'autant plus qu'elle a détranges yeux rouges. Le Miroir, lassé des questions redondantes de la mère et qui a bien envie de s'amuser, décide d'envoyer Snow White chez Alice, Prince sans Royaume, afin de se divertir. Sa consigne est simple: pour rentrer, il lui faudra trouver le moyen d'aider Alice à reconquérir son trône, un trône qu'il perd constamment au profit du Roi Rouge, actuellement en place. Dans ce crossover, on retrouve tous les personnages des deux contes, et particulièrement ceux d'Alice, tous humanisés, avec des particularités propres. J'aime beaucoup l'idée mais moins le dessin, j'aime la direction prise mais moins le nombre de tomes qui se profilent. Bref, pas sûre de poursuivre.

2/ Que suis-je en train de lire en ce moment?

Ecume. Véronique BERGEN. ONLIT Editions, à paraître le 30 août 2023

Hermann Melville avait signé avec Moby Dick un roman-monde, Véronique Begen nous livre ici un roman-océan dans lequel la référence au célèbre cachalot est constante, à commencer par son narrateur principal, Ismaël qui navigue chaque année sur La Mirabelle pour le retrouver. Lors d'une escale à Amsterdam, il embarque une jeune femme, Anaïs, une jeune femme de la terre qui perd pied sur l'eau... Ecriture puissante et métaphorique, combinaison de références et de dénonciation, hommage et accusation en faveur de l'océan et contre sa destruction., on est ballotés par les mots de l'autrice et c'est revigorant!

Nos âmes la nuit. Kent HARUF. Robert Laffont, Pavillons Poche, octobre 2017

Addie et Louis habitent tout deux la même petite ville du Colorado, Holt. Ils se connaissent un peu mais ne se fréquentent pas. Tous deux sont veufs depuis longtemps. Un jour, Addie fait une étrange proposition à Louis: venir de temps à autre dormir avec elle. Pour tromper la solitude et l'ennui, pour trouver de la chaleur la nuit. Intrigué, Louis accepte. Et bien sûr les commérages s'en mêlent, ce dont n'a que faire Addie qui entend bien vivre comme elle l'entend, enfin!

Dans le même temps, son fils Gene, fâché avec sa compagne, lui amène son petit-fils Jaimie pour qu'elle le garde. L'étrange trio, bientôt rejoint par Bonnie une chienne, apprend à se connaître.

Ce roman est tendre et lumineux. Je le lis le soir et il me tarde de retrouver ses personnages!

3/ Que vais-je lire ensuite?

Toutes les histoires du monde. Baptiste BEAULIEU. Mazarine, 2018

Présentation de l'éditeur:

Lorsqu’il découvre dans une vieille malle trois carnets renfermant des lettres d’amour, le père de Jean sombre dans une profonde mélancolie.
Jean, lui, tombe des nues : Moïse, son grand-père, y raconte toute l’histoire de sa vie. Plus incroyable encore, Moïse adresse son récit à une inconnue : Anne-Lise Schmidt.
Qui est cette femme ? Et surtout qui était-elle pour Moïse ? Comment quelqu’un de si chaleureux et sensible dans ses lettres a-t-il pu devenir cet homme triste et distant que père et fils ont toujours connu ?
Naviguant entre les grands drames du xxe siècle et des histoires d’amour d’aujourd’hui glanées dans une tentative éperdue de faire passer un message à son père, Jean devra percer le lourd secret d’un homme et lever le voile sur un mystère qui va chambouler toute une famille…

En garde. Amélie CORDONNIER. Flammarion, à paraître le 23 août

Présentation de l'éditeur:

La narratrice de ce roman a promis à ses enfants et à son mari de raconter ce qui a déchiré leur vie de longs mois durant. Trois ans après les faits, Amélie Cordonnier tient parole et remonte le temps jusqu’à ce jour où tout a commencé. Il y a d’abord eu un courrier, pris pour une mauvaise plaisanterie. Alertée par un appel pour maltraitance, la protection de l’enfance la convoquait en famille à un rendez-vous visant à s’assurer que son fils et sa fille étaient bien en sécurité dans leur foyer. Un simple coup de fil, de surcroît anonyme, pouvait donc provoquer l’envoi d’une lettre officielle vous mettant en demeure de démontrer que vous êtes de bons parents ? Oui. La machine était lancée, et rien ne semblait devoir l’arrêter. Car comment prouver qu’on aime ses enfants ?
Dans En garde, Amélie Cordonnier continue d’explorer ce qui se passe – et se cache – dans l’intimité familiale. Elle met en scène l’étau qui se resserre autour d’une famille sous surveillance, dans une course aussi effrayante qu’haletante.

Pour finir, je vous souhaite de belles lectures et découvertes pour la semaine à venir!

Blandine

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