Le jour où elle n’a pas fait Compostelle. BeKa, Marko, Maëla Cosson – 2018 (BD)
Publié le 2 Février 2022
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Le jour où elle n’a pas fait Compostelle
Scénario de BeKa
Dessin de Marko
Couleurs de Maëla Cosson
Editions Bamboo, août 2018
72 pages
Thèmes : zen, feel good, bien-être
Résumé des tomes 1 et 2 (qui peuvent aussi se lire indépendamment)
Clémentine a tout pour être heureuse et pourtant, elle ne se sent pas en adéquation avec ses aspirations, avec elle-même, et surtout, elle n’a pas le sentiment d’être maîtresse de sa vie.
Pour s’apaiser et trouver des réponses, elle rejoint un groupe de médiation qui s’en va faire un stage.
Alors que le bus s’arrête à une épicerie perdue en forêt, il repart sans elle, qui était aux WC.
C’est ainsi qu’elle fait la connaissance d’Antoine, qui lui raconte des histoires zen qui font comprendre à Clémentine que le changement ne peut qu’amener d’elle.
Merci de me rappeler qu’il ne faut jamais stationner dans la vie...
Deux ans plus tard, Clémentine, qui a pris sa vie en main, qui est désormais plus volontaire et proactive, ressent à nouveau un manque et s’en va donc voir Antoine. Mais à l’épicerie, elle trouve Simon avec qui elle discute des possibles qui s’offrent à nous, ceux que nous voyons, choisissons ou non de suivre, effaçant par là même tous ceux dont nous occultons l’existence en raison de nos pensées, qui nous conditionnent.
C’est ainsi que Clémentine accepte de se laisser guider par l’inconnu et s’en va faire différents voyages et rencontres.
De retour à Paris, elle change radicalement de vie en ouvrant une librairie.
Je souhaite que chacun lise ce qu’il a envie.
Dans ce troisième tome, Clémentine répond à une invitation d’Antoine qui lui propose de partir en randonnée dans les Pyrénées. Et pas pour emprunter la Route de Compostelle, comme Antoine va le lui expliquer.
Chemin faisant alors qu’ils observent les paysages magnifiques, le ciel étoilé, dégustent une tasse de thé ou subissent la pluie, ils discutent à nouveau des infinités de possibles qui nous entourent.
De celles dont nous avons conscience, que l’on choisit de suivre et d’écarter, et de toutes celles que nous ne soupçonnons même pas.
A cause de nos pensées et croyances qui nous orientent, qui nous enferment.
A cause de notre attention qui est sans cesse happée, focalisée, détournée, manipulée, influencée...
En cause, ce qu’Antoine appelle les « aimanteurs » (j’aurais presque envie de l’écrire « aimenteurs »), c’est-à-dire toutes personnes, groupes ou entités qui nous attirent, nous captent et nous accaparent physiquement et mentalement, nous empêchant d’appréhender tous nos possibles.
Rappelle-toi des épouvantards dans Harry Potter.
(...) Te souviens-tu comment on les fait disparaître,
En les rendant ridicules !
Rien que pour la référence, j’aime ce qu’Antoine dit à Clémentine !
Bien sûr, il ne nous apprend rien de bien nouveau.
Pourtant, nous le rappeler, nous permettre de faire une pause et d’observer notre vie, la manière dont nous la menons, ce (et ceux) qui exerce une influence sur nous (positive ou négative) afin de nous recentrer sur nos envies, besoins et aspirations profondes, ne peut pas faire de mal. Et peut même être bénéfique !
Tu es libre, tu es forte, tu as toutes les qualités pour réussir TA vie à TA façon.
Le jour où elle... est une série feel good inspirante qui me plaît toujours autant ! trois autres tomes la complètent et j’ai hâte de me les procurer !
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