African American History Month Challenge 2022: Films, séries et Documentaires

Publié le 25 Février 2022

Pour l'African American History Month Challenge d'Enna, j'ai envie de lire, mais aussi de  voir autour de l'histoire des Noirs américains, de l'esclavage à la Lutte pour les Droits Civiques, jusqu'à aujourd'hui et leur place dans leur pays, mais aussi autour de leur héritage culturel, artistique et engagé.

De nombreux films, séries et documentaires existent, et pour beaucoup disponibles sur les plateformes de vidéos.

Voici ici recensées tout ce que j'ai pu voir cette année. Pour découvrir le billet d'Enna, c'est ICI.

Autour des Noirs américains et de leur Histoire, vous pouvez trouver sur le blog ces films/séries:

FILMS

The Hate U Give. Film issu du roman éponyme  d'Angie Thomas -2018

Starr est une ado noire qui vit à Garden Heights, une banlieue noire marquée par la violence d'un gang, la drogue et le chômage. Elle va dans un lycée "de Blancs" huppé, qui l'oblige à avoir deux personnalités. Lorsqu'elle assiste au meurtre par un policier blanc de son ami d'enfance Khalil, elle bascule. Ses deux mondes s'entrechoquent. Elle est LE témoin, mais doit-elle aller témoigner, doit-elle prendre/rejoindre la cause, doit-elle s'exposer? De toutes parts, le danger la guette.

J'avais puissamment aimé le roman, aussi et surtout pour sa référence à Tupac et sa "THUG LIFE". S'il est mentionné dans le film, c'est bien moins que dans le roman, dommage. Mais j'y ai retrouvé les émotions multiples et qui étreignent, le déterminisme social, la volonté farouche des parents de Starr de protéger leurs enfants, de les éduquer avec la conscience d'être Noirs et de ce que cela implique. 

Le film est très émouvant, très fort. Amandla Stenberg, qui incarne Starr, est superbe dans son rôle. La bande originale (même si on entend peu Tupac) est très bonne.

 

Amateur - Netflix - 2018

Terron Forte, 14 ans, est un jeune basketteur dont le père filme les matchs pour que son fils soit repéré. C'est ainsi que le coach Gaines lui propose d'intégrer une école d'élite: Liberty. Sa mère s'inquiète quant à son parcours scolaire, d'autant qu'il souffre de dyscalculie. Le coach la rassure en lui disant que tout est fait pour que les jeunes soient accompagnés en dehors et sur le terrain. Mais la réalité n'est pas celle vendue. Les jeunes ne résident pas sur le campus, mais dans une petite maison où ils sont les uns sur les autres. Il n'y a pas d'accompagnement pour les difficultés d'apprentissages car il n'y a pas de scolarité obligatoire. Seuls les entraînements le sont, et ils sont si nombreux qu'il est impossible pour les jeunes de suivre les cours. Les examens sont au mieux facilités voire carrément truqués pour que les jeunes ne s'en embarrassent pas. Cette fausse liberté les précarise intellectuellement et handicape leurs choix comme leur futur, sans que, bien sûr, ils n'en aient conscience, trop heureux de se voir offrir équipements et téléphones portables derniers-nés.

Sur le terrain, Terron découvre le chrono et différentes tactiques de jeu qui lui sont difficiles d'accès en raison de sa dyscalculie. Le coach lui donne quelques astuces pour y pallier, qui fonctionnent bien (voire même trop bien et surtout trop vite).

Peu à peu, Terron se questionne tout de même sur les pratiques du coach et ses motivations. Il s'aperçoit qu'il n'a pas son mot à dire sur ses choix et son parcours de vie qui n'appartiennent qu'aux sponsors.

Outre quelques scènes de matchs plaisantes (mais peu crédibles), le film, qui porte très bien son titre polysémique, s'attache à nous montrer les coulisses du sport amateur universitaire américain (et ici le basket donc) empreintes de tractations et marchandisations qui corrompent le sport comme les relations humaines. Il montre la crédulité entretenue des jeunes et de leur famille comme leur asservissement au nom de leur rêve.

La discrimination raciale n'est pas mentionnée, mais elle est visible. Tous les jeunes basketteurs sont Noirs, sauf un, Petrus. Tous viennent de familles avec peu de moyens pour qui le sport amateur et universitaire est la clé vers la NBA et/ou vers un avenir espéré meilleur.

Un très bon film porté par un très bon casting.

 

All eyez on me. Netflix - 2017

Ce biopic retrace la vie du rappeur américain Tupac Shakur. Titré d'après le nom d'un de ses albums, il va de sa naissance à sa mort, en passant par les évènements marquants de sa vie, le mouvement des Black Panthers dont ses parents étaient des membres éminents obligeant la famille à déménager, certains de ses choix, plusieurs de ses épreuves, ses amitiés, sa musique, le début des grands noms du hip hop (Dr Dre, Notorious B.I.G., Snoop Dogg...) 

Pour qui ne connaît pas 2Pac ou souhaite le redécouvrir, il est parfait! J'ai adoré entendre quelques morceaux et redécouvrir le contexte de leur écriture, retrouver des ambiances des années 1990, des gestuelles, vêtements, expressions si particuliers à cette décennie.

Malheureusement, pour qui le connaît un peu plus, le film reste trop en surface, sans relief et ne montre pas les différents visages de Tupac. Le film se focalise sur son côté gangsta en occultant ses engagements sociaux, et même politiques, et toute sa carrière d'acteur (une mention est juste faite au détour d'une conversation avec Suge Knight). Fils de Black Panthers, élevé avec sa demi-sœur par sa mère seule qui avait goûté au crack, il est l'un des premiers rappeurs à s'intéresser à la condition féminine (avec Brenda's got a baby - 1991), et bien sûr, plus largement à la cause noire ("THUG LIFE"). On voit donc un jeune homme talentueux qui se cherche, qui fait des choix qui n'en sont pas, qui connaît un succès phénoménal, qui est alimenté par les questions d'honneur et de "famille".

L'acteur qui l'incarne, Demetrius Shipp Junior, lui ressemble fortement, même si son visage est plus rond, "poupin". Malheureusement, il n'a pas su/pu investir son personnage. Tupac était toujours en mouvement, nerveux, vif, une gestuelle presque exagérée, rarement tranquille. Ceci n'apparaît qu'à de très rares moments dans ce film (en concert surtout). Le doublage français n'aide pas, la voix est trop douce. Petite anecdote: Le père de l'acteur avait travaillé avec Tupac Shakur sur l'album The Don Killuminati: The 7 Day Theory.

Mort assassiné à 25 ans, son meurtre n'est toujours pas résolu. Le film offre une théorie (comme sur d'autres points de sa vie: l'accusation de viol; sa relation avec Faith Evans la femme de Biggie...).  A voir pour en apprendre davantage sur les meurtres de Tupac et Biggie (et leurs vies): la série Unsolved sur Netflix

Pour en savoir plus sur l'engagement social et politique de Tupac, lisez The Hate U Give d'Angie Thomas.

Le film se referme sur une belle citation filmée (qui ne le rattrape malheureusement pas): "Je veux donner le frisson. Je veux pas qu'on sache d'avance que je vais dire un truc poli. Même si ça m'attire des ennuis, c'est notre rôle. Je dis pas que je vais diriger ou changer le monde, mais je vais éveiller une conscience qui changera le monde."

Tupac Amaru Shakur (1971-1996) rappeur, acteur, poète.

 

All day and a night - Netflix (2020)

Arrêté pour double homicide et incarcéré dans la même prison que son père, un homme violent jugé "trop jaune" par sa communauté noire, Jahkor Abraham Lincoln fait le point sur sa vie, alors qu'il vient d'avoir un fils.

Il a grandi à Oakland, a vite compris les règles de la rue et des gangs, a su vite jouer des poings, mais préférait se servir des mots et du rap en particulier, à l'inverse de TQ qui a plongé dans le deal pour gagner vite et beaucoup d'argent, quand Lamark a préféré faire profil bas, bien travailler à l'école et ensuite s'engager dans l'armée. Un même quartier, trois garçons, trois familles, trois parcours de vie. Un même écœurement sur ce déterminisme social, sur la drogue qui enferme et rend impossible tout désir d'ailleurs même si on ne consomme pas.

Ashton Sanders, maigre, l'air boudeur et la voix très grave, incarne à merveille son personnage à la fois désabusé et vibrant de colère. Il remonte le temps pour se raconter, pour comprendre comment il en arrivé là, entre responsabilité individuelle, familiale et sociale, entre les rêves brisés et les mensonges. Le film se termine sur une note d'espoir, mais qui me semble tout de même bien fataliste. On ne veut pas reproduire les fautes ou actes de nos aînés, et pourtant, tout nous y renvoie. Saura-t-il échapper à ce cercle?

 

Le Blues de Ma Rainey - Netflix (2020)

1927, la  "Mère du Blues" vient enregistrer un disque à Chicago. Mais rien ne se passe simplement. D'abord parce que Ma a un fichu caractère, aussi parce que l'un de ses musiciens, le trompettiste Levee a des désirs d'émancipation, aussi parce que son neveu qui doit assurer la présentation, bégaie. Au fil de plusieurs attentes qui suspendent l'enregistrement, nous découvrons l'histoire de chacun, leur passé, leurs envies, ce qu'est la musique pour eux, le blues en particulier, le rapport aux Blancs et les souvenirs que tous portent en eux.

C'est grâce à Enna que j'ai découvert ce (court) film et découvert Ma Rainey aussi. Une chanteuse haute en couleurs!! Elle est incarnée par Viola Davis qui est phénoménale dans son rôle! Chadwick Boseman est Levee, jeune homme à la fois arrogant, ambitieux et visionnaire. Le duo est splendide dans ses oppositions et quelques visions communes. Un film qui donne envie d'écouter du blues, "pas pour aller mieux. Parce que ça permet de comprendre la vie". Et "Plus y a de musique dans le monde, et moins il est vide."

 

Concrete Cowboy - Netflix (2021)

Cole, 15 ans, est élevé seul par sa mère, infirmière, qui est fatiguée de l'attitude rebelle de son fils. A bout, elle décide de l'emmener chez son père qu'il ne connaît pas. C'est ainsi qu'elle le laisse à Philadelphie, en pleine nuit, devant les marches d'une maison. Ainsi fait-il connaissance avec Harp, un cowboy. Un vrai. Qui a chez lui un cheval. Et plusierus autres dans une écurie non loin, qu'il entretient avec plusierus cowboys. Au fil de soirées autour du feu, de journées à nettoyer les écuries , à prendre soin des chevaux, Cole apprend d'eux. Souvent, le soir il retrouve son cousin Smush, qui aime aussi les chevaux mais qui a choisi une autre voie pour arriver à son rêve: le deal.

Il est question d'identité, de déterminisme social, d'amitié, de "territoire". Y jouent Method Man  (rappeur du Wutang Clan), Jharrel Jerome (qui a joué dans la mini série Dans leur regard). Le film est adapté d'un roman et de faits réels: il existe vraiment des cowboys noirs en plein cœur de Philadelphie (ville qui me renvoie à Rocky - film dans lequel la pauvreté et la difficulté de s'extraire de son origine ethnique - et des préjugés associés - est difficile - Rocky est d'origine italienne). D'ailleurs plusieurs d'entre eux jouent dans le film qui reprend les codes du western (les plaines battues par le vent sableux en moins).

"Les gens sont surpris quand ils nous voient à cheval. Ces chevaux étaient là bien avant moi! Vous voyez ce que je veux dire, J'aimerais qu'en voyant le film, les gens se rendent compte que c'est quelque chose qui existe. Qu'on fait vraiment ça. Ce n'est pas toujours facile. Mais c'est comme ça, c'est la vie. C'est la vie."

"Ce que j'apprécie quand je donne des cours aux jeunes, c'est de constater qu'ils comprennent ce qui ne va pas, et qu'ils s'adaptent. Non seulement avec les chevaux, mais aussi dans la vie."

"J'ai plus de 40 ans aujourd'hui et je crois que c'est grâce à cet endroit que je n'ai pas mal tourné dans ma jeunesse. C'est une façon de rester dans le droit chemin."

Enna en a parlé ICI.

SERIE

Self Made : D'après la vie de Madam CJ Walker - Netflix (2020)

Sarah Breedlove est une blanchisseuse sans le sou, frappée par son mari qui vient de sortir de prison, élevant tant bien que mal sa fille A'Lelia issue d'une première union. Sa chevelure se fait de plus en plus clairsemée en raison de la pauvreté, d'une mauvaise alimentation, de produits agressifs. Une rencontre va changer sa vie: celle avec Addie Malone, une jeune femme métis, qui a mis au point toute une gamme de produits capillaires. Travaillant pour Addie, Sarah peut les appliquer et constate rapidement ses bénéfices. Contestant le modèle commercial de sa patronne, Sarah se met en tête de créer et développer sa propre gamme. Se mettant ainsi à dos Addie. Mariée à M. C.J. Walker qui l'admire, la famille déménage à Denver. Sarah ouvre un salon de coiffure, gagne des clientes, agrandit son affaire, trouve des investisseurs, des partenaires, ouvre une usine, développe un réseau d'affiliés, récompense ses meilleures vendeuses, constate que sa fille ne semble pas douée pour les affaires ou tout simplement n'est pas désireuse de poursuivre sa voie. Sa vie est uniquement dédiée à son entreprise, florissante, qui lui permet de devenir  la première femme américaine à devenir millionnaire par elle-même...

J'adore Octavia Spencer. Elle incarne ses personnages avec tellement d'aisance de prestance, qu'ils se substituent à elle. Aussi, dès que je vois son nom, je regarde. C'est ainsi que je l'ai vue dans cette mini série de quatre épisodes, qui m'a permis de découvrir le parcours de cette femme de caractère qu'était Madam CJ Walker! Un parcours de vie fascinant! J'ai tout aimé dans cette série: les acteurs et leur jeu, les reconstitutions de lieux et d'atmosphère, les vêtements, les coiffures... Outre cette volonté de fer qui nous est retranscrite comme la place des Noirs dans la société américaine, sont également très bien abordés le patriarcat dominant chez les Noirs également, la difficile place des métis ("trop ou pas assez"), la condition des femmes, l'homosexualité taboue.

 

DOCUMENTAIRES

Le 13e - Documentaire d'Ava DuVernay - Netflix - 2016

Ce documentaire de 100 minutes s'ouvre sur une réalité chiffrée terrifiante: les Américains représentent 5% de la population mondiale mais 25% de la population mondiale incarcérée. Comment cela se fait-il? Pour l'expliquer, le documentaire remonte le temps pour nous offrir la définition des mots "crime" et "criminels". Fluctuantes mais aussi immuables lorsqu'il s'agit des Noirs.  

Le 13e, pour le 13e Amendement de la Constitution américaine qui a mis fin à l'esclavage mais dont le texte ouvrait un vide juridique dans lequel s'est engouffrée toute une politique industrialo-pénitentiaire. Il explore la position de Lincolm quant à l'esclavage et sa priorité tournée vers l'économie et l'unité fédérale plusque pour leur liberté; les liens entre la race, la drogue (devenue préoccupation pénale et non plus sanitaire), la paupérisation, la justice, la politique et l'incarcération de masse. Aux USA, 97% des incarcérés n'ont pas eu de procès. A cause des peines planchers (ère Clinton), les suspects préfèrent plaider "coupables" et écoper d'une courte peine plutôt que de risquer de passer une grande partie de leur vie derrière les barreaux. Le système américain repose aussi sur les cautions, dont peuvent bénéficier aussi les coupables, leur permettant d'être libres, et surtout de n'être pas étiquetés. Leur montant est si élevé que bon nombre ne peuvent pas les payer, et sont donc incarcérés dans des prisons de plus en plus nombreuses. Il est aussi question du travail des prisonniers. Trump a voulu les utiliser pour construire "son Mur". Mais une fois sortis de prison, leur dette envers la société n'est pas effacée, et leur peine les suit, leur empêchant d'exercer plusieurs professions, d'avoir des aides...  Le documentaire est riche de chiffres récents, d'interviews de personnalités de différents bords politiques et corps de métiers, de faits divers fortement médiatisés ou moins connus.

Le documentaire est glaçant à bien des égards mais tellement instructif et nécessaire! Pour les Américains d'abord qui découvrent leur système judiciaire. Un entretien d'Ava DuVernay par Oprah Winfrey est à voir pour compléter le visionnage.

Ava DuVernay est la réalisatrice de la mini série Dans le regard, sur "l'affaire de la joggeuse de Central Park" en 1989, aussi disponible sur Netflix et dont je vous ai parlé LA.

Voir l'avis d'Enna sur Le 13e - CLIC

 

Le Droit d'être américain. Histoire d'un combat. Présenté par Will SMITH - Netflix - 2021

Dans ce documentaire, Will Smith, entouré de nombreux acteurs, historiens ou autres personnalités (on en retrouve vus dans les documentaires d'Ava DuVernay), nous dévoile l'histoire du 14e Amendement de la Constitution américaine. Cet amendement né au sortir de la Guerre de Sécession et qui fait de chaque Américain un citoyen avec des Droits. Mais que veut dire "citoyen" et qui est un "citoyen" et quels Droits cela donne-t-il, et pour qui?

Le documentaire est divisé en six épisodes d'environ une heure dont chacun se voit doté d'un titre qui donne le ton. "Définition de la citoyenneté", "Résistance", "Patience", "Contrôle", "Amour", "Promesse".

Ainsi partons-nous de l'esclavage, à la Guerre de Sécession et à son lendemain (et qui permet de nuancer le "mythe Lincoln"), les faux espoirs, la mise en place de la ségrégation, la lutte pour les Droits Civiques avec notamment la figure de Martin Luther King, avant de s'orienter (naturellement) vers la condition des femmes, et notamment celle des femmes noires, qui subissent une double peine. Celle de genre et celle de race.  Contrôle des femmes, de leur corps, de leur carrière. En découle le contrôle ou l'acceptation de l'Amour, avec le mariage pour tous. L'avant-dernier épisode se focalise sur l'histoire d'un couple gay. Le dernier épisode boucle la boucle en s'axant sur les Migrants. Le continent américain est, depuis sa découverte, une terre d'exils et de promesses d'un avenir meilleur. Et pourtant, les Migrants ne sont pas les bienvenus. Cet épisode examine leurs situations et l'évolution du 14e Amendement avec les termes qui sont utilisés, et notamment celui de "personnes". Ce qui sémantiquement, est très intéressant!

A la fois terrible et passionnant!

L'avis d'Enna ICI.

Ce billet participe à l'African American History Month d'Enna

 

Belles lectures et découvertes,

Blandine

 

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Rédigé par Blandine

Publié dans #African American History Month, #DVD-Films, #2022

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E
Un billet très riche! On partage certains visionnages et tu me donnes envie d'en voir plein d'autres (et je n'ai pas vu l'interview de Ava DuVernay par Oprah Winfrey!) J'ai une liste de visionnages sur Netflix qui ne fait qu'augmenter! ;-)
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Merci! J'aime beaucoup nos échanges qui nous permettent de découvrir! Et comme tu l'as si bien écrit, une découverte en amènent sans cesse d'autres! C'est passionnant :-)