Chroniques de San Francisco 2. Armistead MAUPIN, Isabelle BAUTHIAN et Sandrine REVEL – 2021 (BD)
Publié le 22 Décembre 2021
Chroniques de San Francisco
2
D’après les romans d’Armistead MAUPIN
Adaptation d’Isabelle BAUTHIAN
Dessin de Sandrine REVEL
Éditions Steinkis,4 novembre 2021
128 pages
Thèmes : USA, Chronique sociale, Amour, Quête identitaire
Résumé du tome 1 :
Années 1970 à San Francisco
Au 28 Barbery Lane, dans l’immeuble d’Anna Madrigal, logeuse aussi atypique qu’attentive, habitent, se croisent, s’apprécient ou s’évitent Mona la flamboyante rousse, Brian le barman dragueur infatigable, Michael « Mouse » Tolliver, jeune homosexuel qui s’assume autant qu’il se cherche, et la jeune et naïve Mary Ann qui arrive juste de Cleveland.
Embauchée comme secrétaire chez Halcyon Communication, elle se laisse séduire par le flambeur Beauchamp avant de préférer Norman Neal Williams, qui s’avère n’être pas celui qu’il prétend...
Autour d’eux gravitent d’autres personnalités qui dressent un portrait de la ville cosmopolite et mouvante qu’est San Francisco, aux prises entre la liberté de mœurs et le jeu des apparences.
Dans ce deuxième tome, les résidents du 28 Barbery Lane sont en voyage.
Si les uns ont pris des vacances méritées qui leur permettent de rencontrer ou retrouver l’Amour, tels Mary Ann et Michael, Mona a ressenti le besoin de fuir pour trouver des réponses et son histoire parentale lui est dévoilée.
La femme de Beauchamp, Dede, s’apprête à accueillir seule ses jumeaux, quand sa mère, désormais veuve, se découvre une nouvelle jeunesse grâce à un club très select ouvert qu’aux soixantenaires.
Le tout sous l’aura bienveillante d’Anna Madrigal, que l’on connaît désormais beaucoup mieux !
Nul besoin de nous inquiéter de ce que nous ne comprenons pas. Concentrons-nous sur ce qu’il est en notre pouvoir de résoudre.
Révélations, acceptation de soi, tolérance, ouverture aux autres et amitiés sont au cœur de ce deuxième tome qui m’a autant régalée que le premier. Et dont je ne veux pas trop vous en dire pour garder le plaisir intact.
Quel plaisir de retrouver les résidents du 28 Barbery Lane et de les suivre chacun dans leurs réussites, doutes, parcours de vie, entraide et par l’image que chacun renvoie d’eux. Presque tous me sont attachants, et Michael particulièrement.
Graphiquement, c’est toujours aussi beau, et cela commence dès la couverture ! Les planches nous renvoient une ambiance surannée et aux couleurs marquées qui nous immerge.
Merci aux Editions Steinkis
Belles lectures et découvertes !
Blandine.
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