Le chien des Baskerville. D'après Arthur Conan DOYLE. Comics Usborne, 2018 (BD)
Publié le 15 Janvier 2019
Le chien des Baskerville
D'après Arthur Conan DOYLE (1901)
Adaptation de Russel PUNTER
Dessin d’Andrea DA ROLD
Traduction de Nathalie CHAPUT
Editions Usborne, collection « Comics Usborne », 25 octobre 2018
104 pages
Dès 7 ans
Thèmes : Angleterre, Sherlock Holmes, Enquête, Mystère, Fantastique
J'ai lu le roman il y a longtemps mais je n'en garde aucun souvenir... c'est donc avec impatience que j'ai lu cette adaptation, qui m'a beaucoup plu !
Un petit mot sur le livre-objet : il s’agit du quatrième volume de la collection « Comics Usborne » après Dracula, Les aventures de Robin des Bois et Les aventures du Roi Arthur.
Une couverture avec mise en page sobre, un format qui peut facilement être pris en main, un dos large et le titre écrit « à l’américaine » (c’est-à-dire qu’il faut tourner la tête à droite pour le lire dans la longueur – CLIC), des pages épaisses, une carte en début d’ouvrage et quatre pages documentaires pour le clore, sur Arthur Conan Doyle, sa vie et sa bibliographie, puis sur les auteurs.
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Septembre 1889
Alors que John Watson, médecin, arrive chez son ami Sherlock Holmes, ce dernier lui pose sans attendre une énigme.
Un homme est venu chez lui la veille pour le voir (mais il était sorti) et a oublié sa canne. D’après ce seul objet, que peut-il en déduire de son possesseur ?
Watson se plie bien volontiers à ce jeu même si Sherlock Holmes met à mal ses conclusions… C’est à ce moment-là que le mystérieux visiteur est annoncé…
Le docteur Mortimer vient trouver Sherlock Holmes suite à la mort de son patient, Charles Baskerville, trois mois plus tôt
Mais ce n'est pas de son brusque décès (qui est, pour tout dire, surprenant) qu'il tient à s'entretenir avec le célèbre détective. C'est pour qu'il lui donne un conseil.
En effet, depuis plusieurs générations, une malédiction semble s'être abattue sur la famille Baskerville : les hommes meurent violemment et toujours en présence d'un chien, gigantesque, démoniaque.
Le docteur, Mortimer aimerait savoir quelle attitude adopter envers le neveu, et héritier, de Charles Baskerville, Henry.
Il ne souhaite pas qu'il lui arrive malheur.
Même s’il ne le montre pas, Sherlock Holmes est intrigué.
Sous prétexte d’affaires qui nécessitent sa présence à Londres, il confie l’enquête à Watson, qui part avec le docteur Mortimer et Henry pour le Devon.
Sa mission : veiller sur Henry et lui faire un rendu détaillé des évènements, des rencontres faites et des informations glanées…
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Même si je suppose que cette adaptation édulcore certains éléments de la narration originale, j’ai beaucoup aimé l’histoire et cette présentation en BD avec un Sherlock Holmes représenté jeune.
Comme dans d'autres enquêtes lues, Watson ne brille pas forcément par sa pertinence et les propos que Sherlock lui adresse ne sont pas toujours dénués de piques ou de moqueries. A moins qu’il ne s’agisse que d’un jeu de joutes verbales entre eux, ce dont je doute quand même.
L’histoire mêle à l’intrigue principale plusieurs autres, nous donnant à voir les cadres de vie de l’époque, à Londres ou à la campagne, et puis ce qui ne change pas : les secrets de familles, l’appât du gain, les faux amours…
Les dessins sont relativement classiques et consensuels, tout comme les cadrages.
Les récitatifs et les bulles occupent beaucoup de place dans les cases, ne permettant pas aux détails d’être nombreux ou aux décors d’être très travaillés.
Cependant, il y a plusieurs types de dessins : vieux parchemin, en ville, dans la lande embrumée, ce qui instaure plusieurs atmosphères.
Cet album (qui s’adresse à de jeunes lecteurs dès 7 ans !) offre un très bon moment de lecture, divertissant, et une bonne approche de l'univers de Sherlock Holmes.
Il participe à notre Challenge avec Nathalie « Cette année, je (re)lis des classiques » ; au « 1% Rentrée Littéraire 2018 » de Sophie (39/6) ; aux "British Mysteries " de Lou ; ainsi qu’au « Petit Bac 2019 » d’Enna, pour ma première ligne, catégorie Animal.