Les enquêtes de Sherlock Holmes – Le diadème de Béryls. Arthur Conan DOYLE et Christel ESPIÉ – 2011 (Dès 8 ans)

Publié le 23 Juin 2018

Les enquêtes de Sherlock Holmes

Le diadème de Béryls

 

Texte d’Arthur Conan DOYLE

Traduit de l’anglais par Blandine LONGRE

Illustrations de Christel ESPIÉ

 

Editions Sarbacane, 2011

Dès 8 ans

 

Notions abordées : Enquêtes, Angleterre, Cupidité

 

Avant d’éditer cette enquête du célèbre détective anglais Sherlock Holmes, les éditions Sarbacane en ont publié une première, L’aventure du ruban moucheté, présentée ICI.

 

Depuis, les deux ont été réunies dans un même album.

Sherlock Holmes et le docteur Watson voient arriver chez eux un homme essoufflé et visiblement en panique.

Il raconte son histoire avec de nombreux détails.

 

Alexandre Holder est l’associé principal de la deuxième banque privée de la Cité de Londres.

En cette qualité, il a accepté de prêter une importante somme d’argent à un client (qu'il ne peut nommer) avec comme gage, le diadème de béryls, l’un des biens les plus précieux de l’empire.

 

Préférant ne pas s’en séparer, il le ramène chez lui, le met sous clé dans le secrétaire de son cabinet de toilette, mais en parle à son fils et à sa nièce.

 

Pendant la nuit, un grand bruit le réveille et il découvre son fils avec le joyau dans sa main, cassé et sur lequel des béryls manquent...

 

Le coupable semble tout indiqué mais cela ne résout en rien ses problèmes et alourdit sa conscience…

 

Voilà pourquoi il s’est rendu si précipitamment chez Sherlock Holmes pour que celui-ci puisse faire la lumière sur toute cette affaire.

Comme dans L’aventure du ruban moucheté, les peintures à l’huile de Christel Espié sont sublimes, nous plongeant dans ses scènes aux multiples détails. Et ses portraits sont vraiment magnifiques. Elle nous représente d’ailleurs un Sherlock Holmes armé d’une loupe.

Le récit, chapitré, s’orne d’un dessin au crayon, au charme désuet, j’adore !

 

Même si cette enquête m’a semblé moins mystérieuse, devinant rapidement le rôle des différents protagonistes, j’ai aimé l’investissement de Sherlock, qui est allé jusqu’à se déguiser pour se rendre dans les bas-fonds de Londres. Ses déductions nous restituent un Holder aveuglé par les circonstances et un Watson parfois un peu simple.

L’ambiance est épaissie par la nuit, par l’attente de Watson qui nous retranscrit les faits

Cet album participe au « Mois anglais 2018 » de Lou et Cryssilda, aux Challenges « Je lis aussi des albums 2018 » de Sophie Hérisson » (47/60) et « Cette année, je (re)lis des classiques 2018 » de Nathalie et moi, ainsi qu’au « Petit Bac 2018 » d’Enna, pour ma 7e ligne, catégorie Objet.

 

 

 

 

 

 

 

Belles lectures et découvertes,

Blandine

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N
Une histoire simple, c'est vrai, mais qui m'a bien plu ! Et les illustrations... j'adore !
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B
C'est vraiment le gros point fort de cet album!
A
Je ne lis pas trop ton avis : je crois que c'est une des nouvelles du canon holmésien que je n'ai pas encore lu mais comme pour le Ruban moucheté, je note cette édition !
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B
Tu peux tu peux ;-) D'autant que es deux enquêtes ont été éditées dans un même album^^ <br /> Personnellement, je ne la connaissais pas.
C
On dirait un beau livre illustré, quand c'est bien fait ça colore le texte ... Une autre façon de revoir Sherlock :-
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B
Oui tout à fait, personnellement, j'aime beaucoup :-)
R
quand meme dommage pour Watson,..mais cela semble bien...vraiment bien...;)
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B
Oui, mais je crois que c'est récurrent dans ce duo. Le texte est original, seulement traduit... Mais sinon j'aime!
F
Pourquoi pas ? mais je trouve les dessins bien austères
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B
Oh zut, peut-être... ils participent à cette aura de mystère, à cette atmosphère un peu oppressante. Mais je suis subjuguée, même si j'préféré l'autre enquête illustrée: l'aventure du ruban moucheté