Les enquêtes de Sherlock Holmes – L’aventure du ruban moucheté. Arthur Conan DOYLE et Christel ESPIÉ – 2009 (Dès 8 ans)
Publié le 9 Juin 2018
Les enquêtes de Sherlock Holmes
L’aventure du ruban moucheté
Texte d’Arthur Conan DOYLE
Traduit de l’anglais par Blandine LONGRE
Illustrations de Christel ESPIÉ
Editions Sarbacane, 2009
Dès 8 ans
Notions abordées : Enquêtes, Angleterre, Voyages, Cupidité
Quel plaisir de découvrir, ou redécouvrir, les enquêtes de Sherlock Holmes dans un si bel écrin !
La taille de l’album (27x38 cm), sa belle couverture, ses peintures à l’huile, ses couleurs, ses chapitres à entête, et le charme désuet qui s’en échappe, TOUT concourt de faire de cet album un objet tentant et une lecture captivante !
Avril 1883
Sherlock Holmes et Watson sont réveillés à l’aube par la venue d’une jeune femme terrifiée.
Helen Stoner craint pour sa vie.
Deux ans auparavant, sa sœur jumelle, Julia, décédait brutalement dans des circonstances troubles et après avoir prononcé des mots au sens bien mystérieux : « Oh ! mon Dieu ! Helen ! Le ruban ! Le ruban moucheté ! »
Avec beaucoup de précisions, Helen déroule l’histoire de leur vie, aux Indes puis à leur retour en Angleterre, la mort accidentelle de leur mère et son héritage, l’humeur mauvaise et vindicative de leur beau-père, le docteur Grimesby Roylott, leur train de vie et mœurs étranges du docteur.
Avant son décès, Julia avait fait part à Helen d’un bruit surprenant, entendu la nuit.
Or, voilà qu’Helen l’entend à son tour, alors qu’elle occupe la chambre de sa sœur suite à des travaux dans la sienne…
Intrigué, Sherlock Holmes accepte de l’aider, sans contrepartie, et élabore alors un plan qui nécessite de se rendre dans le manoir du docteur, Stoke Moran, près de Leatherhead.
L’ambiance de cette histoire, contée par Watson des années après les faits, est très mystérieuse. De nombreux éléments contribuent à construire une aura dérangeante : la nuit, des bruits étranges, des animaux en liberté sur la propriété, ouverte à plusieurs personnes…
Le suspense va crescendo jusqu’à la découverte de ce qui terrifie Helen Stoner.
Il est magnifiquement servi par les peintures à l’huile de Christel Espié (que je découvre) qui nous immergent dans les lieux, actions, et l’époque. Ce qui est d’autant plus favorisé par le grand format de l’album !
Elles nous représentent aussi un Sherlock Holmes en haut de forme et manteau de ville, ce qui change de l’image que nous lui connaissons généralement.
Ces peintures me rappellent, bien sûr, évidemment, celles de François Roca, ou Maurizio A.C. Quarello dans Barbe Bleue.
Cet album a été réédité avec la même couverture, et avec une deuxième histoire ajoutée, Le diadème de Béryls.
Il participe au « Mois anglais 2018 » de Lou et Cryssilda, aux Challenges « Je lis aussi des albums 2018 » de Sophie Hérisson » (44/60) et « Cette année, je (re)lis des classiques 2018 » de Nathalie et moi, ainsi qu’au « Petit Bac 2018 » d’Enna, pour ma sixième ligne, catégorie Objet.
Belles lectures et découvertes,
Blandine