Le Maître des Livres – Tome 2. Umiharu Shinohara – 2014 (Manga)
Publié le 4 Avril 2018
Le Maître des Livres
Tome 2
Umiharu Shinohara
Editions Komikku, août 2014
192 pages
Thèmes : Livres, Bibliothèque, Pouvoir de la lecture, Amitié, Famille, Transmission
Le premier tome nous racontait la découverte et l’histoire de la Bibliothèque pour enfants « La Rose Trémière » par Monsieur Miyamoto, jeune employé, fervent joueur de jeux d’argent et de PMU, après un soir de beuveries avec ses collègues.
Suite à cela, il a changé de style de vie, s’est remis à la lecture (de livres pour enfants donc), vient tous les samedis, pour être aussi avec les personnes qui travaillent ou fréquentent ce lieu insolite et unique !
On y trouve Mizuho, jeune fille réservée et qui en pince pour Mr Miyamoto ; Kayo, l’inverse de Mizuho. Elle est vive et spontanée.
Toutes deux sont passionnées et apprennent chaque jour au contact de leur collègue, Mikoshiba, jeune homme austère, peu amène de prime abord, mais adoré des enfants qui le surnomment « champignon » en raison de sa coupe de cheveux.
C’est lui « Le Maître des Livres » !
Il n’a pas son pareil pour guider le lecteur vers le livre qu’il lui faut !
Ses réparties, souvent froides, ne souffrent pas de réponses car son interlocuteur sait qu’il touche toujours juste. Il est en plus très observateur. Mais seul l’humain au contact ou au cœur des livres l’intéresse vraiment, le reste (les sentiments compris) étant bien futiles.
Il est capable de retrouver un roman avec seulement de maigres indices, tels quelques mots sur l’intrigue et une époque de publication approximative. (Ce chapitre est très beau et émouvant !)
On retrouve donc ces quatre-là, mais aussi Shôta, le garçon turbulent qui met désormais son énergie à dévorer des livres d’aventures ; le petit Léo que la maman laisse enfin aller seul et dont le papa vient de revenir après deux ans d’absence.
Les personnages sont plus creusés et les relations familiales de chacun sont évoquées, voire même détaillées, notamment celles qui concernent les pères.
On apprend aussi que Mikoshiba a une jeune sœur, Tsukui, qui déteste les livres et qu’il n’a pas revue depuis bien longtemps.
Ceux qui font ce qu’ils veulent dans leur vie…
Parlent toujours comme des égoïstes.
Pour qu’une personne arrive à faire le travail de ses rêves…
Il en faut forcément une qui fasse le boulot ingrat, sans quoi le monde ne pourrait avancer.
Le lien entre la lecture et l’écriture, les bibliothèques et les librairies sont développés, ainsi que la relation que l’on entretient avec les livres : la transmission par la lecture à voix haute, le besoin d’en avoir à soi, la nostalgie qu’ils nous inspirent, l’angle nouveau apporté par une relecture…
La liste des romans et auteurs (pas que japonais) évoqués dans le roman est mise en annexe, pour pouvoir assouvir une quelconque envie de (re)découverte !
Une série que j’ai bien envie de poursuivre, malgré ses quatorze tomes (série non finie) !
Ce manga participe au au RDV « BD de la semaine » qui se passe aujourd’hui chez Moka (Retrouvez-y toutes les participations du jour - CLIC), au Challenge « Un mois au Japon » d’Hilde et Lou, au Challenge « Je termine ce que j’entreprends » de Pauline, ainsi qu’au « Petit Bac 2018 » d’Enna pour ma 3e ligne, catégorie Objet.
Belles lectures et découvertes,
Blandine.
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