Zombillénium – Film d’animation – 2017 (Dès 6 ans)

Publié le 3 Novembre 2017

Les zombies, je déteste !

Je me souviens avec horreur des parties de Resident Evil jouées ado, brrr… Walking Dead n’est donc absolument pas fait pour moi !

 

Pourtant lorsque j’ai vu que le cinéma de ma ville proposait une séance spéciale pour les enfants, je me suis dit pourquoi pas ?!

Avec mon trio, nous avons donc été voir ce film d’animation, issu d’une BD en trois tomes (et présentée par mes comparses du RDV BD de la semaine) scénarisés par Arthur De Pins, qui a lui-même réalisé son adaptation.

 

Zombillénium

 

D’après les BD du même nom d’Arthur De Pins

 

Scénarisé et réalisé par Arthur DE PINS et Alexis DUCORS

Musique : Eric NEVEUX et Mat BASTARD (du groupe Skip the use)

Genre : Long-métrage d’animation.

 

Durée : 1h18

 

Origine : France

Sortie française : 18 octobre 2017

 

Dès 6 ans

 

Thèmes : Loisirs, relation père/fille, Mort, créatures de l’au-delà, peurs, différences

 

Résumé :

Dans le parc d’attractions d’épouvante Zombillénium, les monstres ont le blues. Non seulement, zombies, vampires, loups garous et autres démons sont de vrais monstres dont l’âme appartient au Diable à jamais, mais en plus ils sont fatigués de leur job, fatigués de devoir divertir des humains consuméristes, voyeuristes et égoïstes, bref, fatigués de la vie de bureau en général, surtout quand celle-ci est partie pour durer une éternité...

Jusqu'à l'arrivée d'Hector, un humain, contrôleur des normes de sécurité, déterminé à fermer l’établissement. Francis, le Vampire qui dirige le Parc, n’a pas le choix : il doit le mordre pour préserver leur secret. Muté en drôle de monstre, séparé de sa fille Lucie, et coincé dans le parc, Hector broie du noir...

Et s’il devenait finalement la nouvelle attraction phare de Zombillénium ?

Le scénario, plus doux que la BD – pour les enfants- est d’un (grand) classique et donc attendu.

Il se veut être un hymne à la tolérance, à l’acceptation de la différence, à commencer par la physique, mais aussi une révision de nos comportements et de notre consumérisme.

 

Hector Sachs est contrôleur des normes de sécurité.

Veuf, il n’a pas le temps de s’occuper de sa petite fille, Lucie, qu’il a mise en pension.

Néanmoins, entre deux récriminations téléphoniques, il lui promet de se rendre dans le parc Zombillénium, perdu à –travers champs, à l’autre bout de la route qui sort du village.

 

Bien sûr, cela ne l’enchante guère mais il est ragaillardi à l’idée d’aller leur rendre une petite visite surprise professionnelle qui lui permettra, évidemment, de faire fermer le parc.

Mais elle tourne court, et il meurt.

 

Il n’en a pas conscience, veut sortir de cet endroit dans lequel les personnages sont… bizarres (squelettes, zombies, vampires, monstres…), est rattrapé par une sorcière stagiaire (Gretchen) en balai-skateboard, et surtout, se transforme physiquement, sans qu’on sache trop ce qu’il va devenir.

Il ne deviendra celui qu’il doit être (à la fin du film) qu’au fur et à mesure des épreuves traversées.

 

Intégré au parc, il a pour mission de le réhabiliter, de redonner du moral « aux troupes » et commence avec le train fantôme avec l’aide du squelette Sirius, délégué syndical.

C’est une réussite !

En parallèle, sa petite fille se désespère, dessine des squelettes et pose des questions dérangeantes à sa maîtresse à l’allure de volaille.

 

Dirigé depuis 15 ans par le vampire Francis, qui a conclu un pacte avec le Diable, le parc est en faillite.

Seule l’attraction du vampire charmeur Steven attire encore (un peu ) du monde.

Il a d’ailleurs son idée quant à l’avenir du parc et profite de la venue d’investisseurs étrangers, et surtout, humains, pour la mettre en œuvre et évincer Francis.

 

On s’en doute, les choses ne s’arrêtent pas là !

Les péripéties et aventures s’enchaînent au son d’une bande originale très rock - j'aiime bien!

Les clins d’œil sont nombreux (Thriller de Michael Jackson ; combat de Martin Luther King ; syndicat ; lunettes de Blade) quand ils ne sont moquerie (à mon sens) : le beau vampire Steven fait forcément penser à Twilight et à l’engouement autour des vampires romantiques (à mes yeux, seul Blade compte !)

En bref, un film sympathique et divertissant, mais pas exceptionnel, que les garçons ont bien aimé cependant (ça bouge!). Ma fille est comme moi.

Peut-être lirai-je les BD pour comparaison.

 

En attendant, peut-être, retrouvez les avis de Chroniques Littéraires (1-2), Moka (1), Noukette (1), Antigone (1), Syl (13)

 

Cet article participe au Challenge Halloween 2017 de Lou & Hilde.

Blandine

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Commenter cet article
F
j'avais bien envie de le voir mais là, j'hésite un peu...
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B
Tout dépend si tu as lu la BD et de ce que tu recherches ;-)
N
Moi, j'aime bien les zombies !!! =D Mais j'ai reposé cette bd plusieurs fois... J'étais attirée par la couverture (la fille aux cheveux rouges avec ses lunettes énormes) mais à l'intérieur, ça ne m'attirait plus...
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B
Oui cette couverture est très belle et attire l’œil :-) quant à l'histoire... à lire je crois bien finalement!
N
Je ne suis pas très zombies non plus mais si le film lutte contre les préjugés alors tant mieux ^^<br /> Et je suis contente pour vous de ce bon moment en famille ;-)<br /> A bientôt Blandine !
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B
Je dirais que cette lutte n'est pas ce qu'on retient le plus du film, même si elle est présente!<br /> Belle soirée Nancy!
L
Je me suis arrêtée au tome 2 de la BD mais j'aimerais bien voir le film :)
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B
En ce cas, j'aimerais avoir ton avis!
R
et bin comme toi...j'aime pas les zombies...mais ce dessin-animee semble bien...;)
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B
Oui c'est sympa et vif, mais pas exceptionnel!
N
La série est très chouette, pour l'adaptation, à voir, si mes enfants insistent je céderais peut-être ;-)
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B
;-)
M
J'ai lu les trois tomes et j'ai été agréablement surprise car comme toi, je ne suis pas du tout Zombies... De là à aller voir le film...
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B
Il semblerait qu'il y ait un grand pas, oui ;-)