Les Contes de Beedle Le Barde. J.K. ROWLING – 2011 (Dès 9 ans)

Publié le 16 Octobre 2017

La Bibliothèque de Poudlard

Les Contes de Beedle Le Barde

Avec les commentaires du professeur Albus Dumbledore

 

Texte et illustrations de J.K. ROWLING

Traduit des runes originales par Hermione Granger

 

Editions Gallimard Jeunesse, collection « Folio Junior », septembre 2011 (Première édition en 2008)

En association avec Lumos, organisation caritative créée par J.K. Rowling pour aider les enfants défavorisés.

128 pages

Dès 9 ans

 

Thèmes : Harry Potter, Sorcellerie, contes, magie, malice, Mort, Angleterre.

 

 

Même si je n’ai lu que le premier tome de l’immense saga Harry Potter (Harry Potter à l’école des sorciers), je sais qui sont Albus Dumbledore et Hermione Granger, et je sais aussi que ces contes sont mentionnés dans un des tomes de la série, mais sans plus.

C’est grâce au Challenge Halloween que je me décide à les lire, les empruntant à ma fille, grande fan d’Harry Potter et de son univers.

 

Je fais les choses un peu dans le désordre… Enfin quoique… Je fais comme les enfants sorciers ;-)

Voici les cinq contes de fées qui bercent l’enfance des jeunes sorciers. Chacun a sa magie particulière qui enchantera les lecteurs et les fera tour à tout rire ou frissonner.
Les commentaires passionnants et malicieux de professeur Albus Dumbledore qui accompagnent chaque récit seront appréciés des sorciers comme des Moldus. Le professeur y donne de nombreuses clefs et dévoile, par la même occasion, maints détails de la vie à Poudlard.

Quatrième de couverture

Comme nous le révèle l’introduction de ce court recueil, Beedle le Barde était un mage natif du Yorshire et ayant vécu au XVe siècle, portant la barbe longue et foisonnante.

Ses écrits sont destinés aux jeunes sorcières et sorciers à qui ils délivrent une ou plusieurs morales, un peu comme nos contes à nous (j’aime ce parallèle), et avec le souci constant d’attirance comme de défiance envers la magie.

[Elle] cause autant de difficultés qu’elle permet d’en résoudre.

Son empathie envers les Moldus (c’est-à-dire les gens sans pouvoirs, non sorciers) est palpable, ce qui lui valut de nombreuses critiques ou remaniement de ses contes.

 

Voici en quelques mots ces cinq histoires :

 

 

Le Sorcier et la marmite sauteuse

Ou comment un jeune sorcier, fils d’un sorcier bon et attentif au bien-être de chacun, quelqu’il soit, a dû recevoir une leçon de son père par delà la mort pour apprendre à aider son prochain dans le besoin.

Moralisateur certes, mais rigolo !

 

Les notes d’Albus Dumbledore nous renseignent sur les différentes versions qu’a subies ce récit en raison de sa sympathie pour les Moldus.

 

 

La Fontaine de la Bonne Fortune

Mon préféré !

Ou comment l’union fait la force !

Ou comment la magie n’est pas toujours nécessaire au franchissement des obstacles.

 

Défiant la règle du jardin enchanté dans lequel se trouve la Fontaine, trois jeunes sorcières et un chevalier moldu malchanceux parviennent à pénétrer ensemble dans ce lieu, laissant au-dehors des centaines de personnes.

Tour à tour mais ensemble, chacun arrive à résoudre les énigmes et épreuves qui entravent leur montée vers la Fontaine. Parvenus devant elle, tous auront compris des choses essentielles et fait le point sur leur vie, mais qui ira donc s’y baigner ?

 

Dans ses notes, plutôt que de raconter l’origine de ce conte très apprécié, Albus Dumbledore choisit de raconter une anecdote, à la fois cocasse et dommage, se déroulant à Poudlard.

Le Sorcier au cœur velu

Un conte sur la vanité et l’illusion du bonheur.

Il était une fois un jeune sorcier beau, riche et talentueux qui décida de se jeter un sort à lui-même pour se protéger de la faiblesse de l’amour, de la fatigue de la parentalité, de la charge des parents vieux… qu’il ne peut que constater autour de lui, estime-t-il.

 

Mais loin d’attiser l’envie, il ne suscite que pitié ou moquerie quant à sa froideur ou son célibat.

Il songe alors de prendre épouse, qu’il lui faut parfaite en tous points.

Mais…

 

Comme nous le révèle Albus Dumbledore, ce conte est le plus terrible de ceux de Beedle, dans lequel on peut facilement comprendre une mise en garde contre la magie noire  Il fut très peu critiqué ou remanié.

 

Babbity Lapina et la souche qui gloussait

Voici un conte à la fois farfelu et formateur.

Voici l’histoire d’un roi moldu et stupide désirant être le seul à faire de la magie en son royaume, tout en chassant les sorciers et en recherchant un professeur pour la lui enseigner. Forcément, nul autre qu’un charlatan ne peut se présenter à lui…

Mais ce dernier est découvert par une sorcière qui joue un double tour au roi comme à l’usurpateur.

 

Grâce à ce conte, les petits sorciers savent très tôt qu’il est impossible de faire revenir à la vie un mort.

Ils découvrent aussi l’existence des Animagus, ces sorciers capables de se transformer comme bon leur semblent en animal.

Le Conte des trois frères

La mort ne peut être vaincue, et tous les efforts pour la duper ou l’oublier sont vains.

 

Trois frères sorciers vont leur chemin lorsqu’ils arrivent au bord d’une rivière tumultueuse. Grâce à leurs pouvoirs, ils construisent un pont, mai la Mort, furieuse, les y attend. C’est qu’Elle comptait bien les avoir comme victimes.

Elle leur offre cependant un souhait à chacun : le premier veut la baguette la plus puissante qui soit, le second désire le pouvoir de ramener les morts à la vie, et le troisième lui demande simplement de quoi quitter cet endroit sans qu’elle puisse le suivre…

Qu’arriva-t-il à votre avis ?

 

Les Contes de Beedle Le Barde permettent un bon moment de lecture et de découvertes des secrets de magiciens comme de Poudlard, juste assez pour avoir envie d’en savoir davantage sur ce foisonnant univers créé par J.K. Rowling qui illustre elle-même ce recueil de (petits) dessins en noir et blanc.

J’aime qu’il y ait des recoupes constantes avec les autres ouvrages.

Par contre, je trouve dommage de ne pas trouver de notes de la « traductrice », Hermione Granger, personnage fort d’Harry Potter… il y en a, mais de la main de J.K. Rowling.

 

Le livre se clôt par un message de Georgette Mulheir, la directrice de Lumos, l’organisation caritative fondée par J.K. Rowling.

Il nous renseigne sur le but, ce qui est fait et ce qui reste à faire pour cette œuvre à destination des enfants défavorisés en matière d’éducation et de bien-être (familial et environnemental).

 

Ce livre participe au Challenge Halloween 2017 de Lou & Hilde.

Belles lectures et découvertes,

Blandine.

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N
Je ne pense pas les avoir lus... mais j'ai un doute ! ;)
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B
;-) A nouveau, il te faut vérifier!
H
Je les ai trouvés amusants ces petits conte (même si certains sont un peu moralisateurs) et puis c'est toujours chouette de replonger dans l'univers Harry Potter, d'avoir des anecdotes en plus. Mon exemplaire était en langue anglaise mais je ne m'en suis pas trop mal sortie. ;)
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B
ces contes, à ton inverse, me permettent d'y entrer ;-)<br /> La morale est souvent associée aux contes, et j'ai bien aimé le parallèle avec nos propres contes!<br /> En anglais, tu es bien courageuse! Je file te lire!
K
J’ai hâte de le commencer. Je ne l’ai pas encore lu. Ça donne envie :-)
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B
Merci Kiona :-) Belle lecture à toi!
R
oh sympa comme tout, ces contes...oui....
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B
:-)