Aria - Tome 1 - La fugue d'Aria. Michel WEYLAND (BD)
Publié le 20 Juillet 2016
Aria - Tome 1 - La fugue d'Aria.
Dessins et scénario de Michel WEYLAND.
Les Éditions du Lombard, janvier 1994.
50 pages.
Thèmes abordés : guerre, antisexisme, piège/ruse
J’ai lu cette BD ado mais n’en ai guère plus gardé de souvenirs. C’est donc sans attentes particulières que je me suis (re)plongée dans les aventures d’Aria.
Aria est une jeune femme, intrépide et fougueuse, franche et dégourdie et à peine vêtue.
Elle débarque un beau jour chez le seigneur Suryam après plusieurs jours de chevauchée. Ce dernier, empêtré dans une guerre contre l’infâme Galbec, ne s’en sort plus et il est en passe de la perdre.
Alors il a demandé de l’aide auprès du seigneur Wildfar, qui lui envoie son meilleur chef militaire.
Quelle n’est pas surprise en voyant arriver Aria ! Une femme !
Insolente ! Toi ! … Une femmelette ! … servante de l’homme ! …
Tu as l’audace de m’insulter, MOI !
RAAH !
Ne pouvant la renvoyer, il la met à l’essai pour un mois en lui donnant dix hommes, la lie de son armée, malgré le mécontentement de son propre conseiller, Staff.
Pour pouvoir être obéie, Aria est obligée de se vêtir intégralement, malgré la chaleur, avec un casque imposant et lourd sur sa tête.
Ses méthodes, peu conventionnelles, étonnent : échauffements, footing autour du camp, séances de relaxation...
Mais fonctionnent! Ses hommes se sentent mieux, « vivants » et c’est tant mieux car Aria reçoit un mystérieux ordre de mission, bien que le mois ne soit pas encore complètement écoulé.
Ils se mettent en marche, se retrouvent entourés par d’étranges cavaliers muets. Ils comprennent qu’il s’agit d’une embuscade. L’entraînement qu’Aria leur a prodigué porte ses fruits et elle comprend bien vite qui est à l’origine de ce piège.
A son tour de lui en tendre un…
L’auteur place cette aventure dans une société moyenâgeuse tout en jouant avec plusieurs anachronismes ou époques. Qu’importe !
Le résultat est fluide, crédible même si parfois facile.
Fière et rusée, Aria sait user de ses charmes dans une société patriarcale et guerrière.
Un petit bémol personnel : L’auteur intervient à deux ou trois reprises dans le récit, pour mettre en garde Aria. Je n’aime pas trop ce procédé intrusif.
J’ai hâte de poursuivre la redécouverte de cette BD !
Et vous, la connaissiez-vous, l’appréciez-vous ?
Blandine.