Fête des 100 jours d’école : un album + une collection.
Publié le 16 Février 2016
Connaissez-vous la fête des 100 jours d’école ?
Avant d’en voir mention sur le blog de Maman Baobab (CLIC) en septembre 2014, je n’en avais jamais entendu parler.
Les classes de ma fille n’ont jamais rien fait, sauf l’an dernier (elle était en CM2) et d’une manière très discrète. Cette année, c’est donc une première puisque mon 6 ans, actuellement en CP, a du faire une collection de 100 objets et réfléchir à la manière de la présenter, aujourd’hui, 100e jour d’école.
L’origine de cette « fête » semble américaine, comme expliquée chez Dame Dubois.
Le but de cette « fête » est multiple : tout d’abord compter jusqu’à 100.
Et comme il est toujours plus facile d’appréhender et de comprendre les choses par le concret et la manipulation, chaque matin, dans sa classe, un enfant mettait une paille dans un vase. A la 10e, elles étaient réunies. Jusqu’à arriver à 10 paquets de 10 pailles… et donc apprentissage du dénombrement, et première approche de la multiplication.
Je ne sais pas quel cadre a cette fête. S’il s’agit d’une initiative de l’ensemble de l’équipe pédagogique, que de la ou des maîtresses des CP. Ce qui est sûr, c’est que toutes les écoles n’y participent pas.
Pour ma part, je trouve cela très chouette.
Et à la bibliothèque, nous avons trouvé ce très chouette album, traduit de l’américain !
Les 100 premiers jours d’école
Texte et illustrations de Rosemary WELLS
Editions Gallimard Jeunesse, septembre 2001. (USA, 2000, sous le titre Emily’s first 100 days of school)
Dès 5 ans.
Notions abordées : école, chiffres, calcul, vie, quotidien.
Mademoiselle Simoulin dit : Nous aurons chaque matin un nouvel ami chiffre et nous l’écrirons dans notre cahier de calcul. Quand nous atteindrons le centième jour, nous ferons une grande fête. »
Personne ne croit que nous irons jusqu’au centième jour.
Et oui, cela paraît si loin, si abstrait… Déjà pour nous ! Au premier jour d’école de septembre, je serai bien en peine de dire quel sera le centième… alors pour nos enfants à qui on apprend à compter jusqu’à 30 en Grande Section, c’est presque impensable !
Et pourtant…
Chaque page de l’album aborde les chiffres de multiples façons.
Par un encadré pour rappeler le jour, mais aussi sur l’heure, le nombre de légumes dans la soupe, le nombre des planètes, une dictée de tant de mots, un numéro de siège dans une salle de spectacle, un rendu-monnaie, un anniversaire…
Les chiffres sont partout et pour tout. Ils règlent nos vies et nous situent par rapport à elle et aux autres. Ainsi, l’album aborde non seulement des apprentissages scolaires, mais aussi des évènements familiaux ou amicaux : amitiés, cuisine, sport, culture…
A l’école primaire, lorsque j’étais enfant, je n’aimais pas les mathématiques.
Il fallait les apprendre par cœur, et je ne voyais pas vraiment à quoi cela me servirait plus tard.
Pourtant les chiffres sont extraordinaires. On en trouve dans tous les jeux, dans les poèmes et dans les chansons. Les chiffres sont essentiels à la culture. Certains d’entre eux sont tellement ancrés dans le langage qu’ils évoquent aussitôt des choses qui nous sont familières. D’autres sont, au contraire, timides : il faut alors les faire sortir de leur cachette. Dans ce livre, les chiffres sont tous aussi importants, et ils sont tous amusants.
Et cela fait écho à ma propre enfance et sentiments quant aux chiffes, et aussi, en miroir, aux propos du Petit Prince : « Les grandes personnes aiment les chiffres. Quand vous leur parlez d’un nouvel ami, elles ne vous questionnent jamais sur l’essentiel. (…) Mais, bien sûr, nous qui comprenons la vie, nous nous moquons bien des numéros ! »
A la fin de l’album, chaque enfant présente sa collection de 100…
A présent, voici celle réalisée par mon fils.
Au départ, il voulait la faire avec des Playmobils, mais ne savait pas trop comment la présenter… Je lui avais d’abord donné une boîte pour qu’il y rassemble bonhommes, véhicules, accessoires jusqu’à 100 pour ensuite réfléchir mais il ne savait pas quoi prendre (pourtant il y a matière !) et l’idée de présentation ne lui convenait pas.
Peut-être pour l’an prochain…
Il a donc opté pour des coquillages…
Pour l’aider à compter, je lui ai tracé un grand tableau, telle une table d’additions/multiplications sur un carton avec 100 cases.
A lui de mettre un coquillage par case.
La suite est venue tout naturellement, grâce à la provenance des coquillages.
Et je vous laisse la découvrir en images.
Pour faire tenir les coquillages sur le tableau, nous avons utilisé du vernis-colle et du coton. Il encollé le fond, inséré une petite boule de coton, remis de la colle dessus, puis sur l’endroit choisi sur la toile.
Le résultat est chouette non ?!
Et chez vous, y a-t-il cette fête des 100 jours d’école ? Si oui, qu’avez-vous réalisé ?
Beaucoup de collections sont visibles sur internet, et certaines rivalisent d’ingéniosité !
Ce titre participe au Challenge « Je Lis aussi des Albums 2016 » de Sophie Hérisson.
16/100
Je vous ai déjà présenté un album de Rosemary Wells autour de la fête de Pâques: Max et la poule en chocolat.
Belles lectures et découvertes,
Blandine.