L'Amour aux couleurs de l'Afrique (dès 4 ans)
Publié le 1 Février 2014
Je participe au Challenge "Je lis Aussi des Albums" 2014 proposé par Sophie Hérisson sur son blog, et au sein de ce challenge, Sophie nous a fixé des rendez-vous mensuels, autour d’un thème, dont le premier, pour ce mois de février, est l’Amour !
L’Amour, un bien petit mot pour une multitude de sentiments en vérité ! C’est l’Amour qui donne un sentiment à nos vies, c’est l’Amour que nous recherchons tous, c’est l’Amour qui nous aide et nous motive… Mais comment le définir ? Il existe plusieurs amours, mais l’on peut dire d’une manière générale qu’il s’agit d’un sentiment d’affection et d’attachement entre deux, voire plusieurs personnes, de la même famille, ou non.
Pour l’imager, j’ai choisi deux albums, dur de faire un choix!
Diarabi et Mansa.
Souleymane MBODJ et Judith GUEYFIER.
Editions Milan, 2012.
(Dès 6 ans)
Notions abordées : Amour, générosité, entraide, voyage, Afrique, sorcière.
Ce magnifique album, aux couleurs de l’Afrique, nous conte la rencontre et l’amour triomphant entre le généreux Prince Mansa et de la belle Diarabi, fille de la déesse des Fleuves et des Océans.
Bien que classique dans son déroulement, le conte nous emmène en voyage, au cœur d’une Afrique bigarrée de milles couleurs foisonnantes : fleurs et végétation, soleil, boubous, pagnes et bijoux, animaux. Entre coutumes, traditions et légendes, l’auteur nous dévoile la rencontre, puis les épreuves traversées par le couple pour vaincre de la haine jalouse d’une sorcière.
Cette dernière me fait penser à Karaba la Sorcière dans Kirikou de Michel Ocelot, et une illustration la représentant me rappelle la sorcière des Mers Ursula dans la Petite Sirène.
Les illustrations sont magnifiques, et sont aidées par le grand format du livre (30*27 cm) ainsi que par sa couverture, gravée. Elles sont réalisées à partir de peinture, crayons et collages.
Un lexique clôt ce superbe album, apportant des précisions sur la langue, des objets ou des pratiques.
La dédicace de cet album est un hommage à l’Amour en général : « Aux amoureux de la vie, A toutes les personnes rencontrées au fil du temps qui ont enrichi mon parcours par le partage de leurs connaissances, leur soutien et leur confiance. S.M. »
Je ne vous en dis pas trop pour aiguiser votre curiosité…
On aime dire à nos enfants qu’on les aime, on le leur montre par des gestes affectueux, de douces paroles, et on le leur prouve. Quelle joie et fierté lorsqu’ils nous balbutient leurs premiers « Je t’Aime », même s’ils ne comprennent pas toujours ce que cela veut dire. Ils nous voient sourire, avoir peut-être les larmes aux yeux, les baisers, les effusions de tendresse.
Mon fils de 4 ans disait : « je t’aime très fort de toi ! » On fond !
Mais il lui arrive maintenant de dire « Je t’aime beaucoup. » Même si pour lui, cela ne change rien à ses sentiments, à entendre, c’est autre chose. Le fait de rajouter un mot enlève en intensité, le diminue.
Et depuis peu, Monsieur est devenu plus coquin, et dit désormais : « Je t’aime pour de vrai … et pour de faux aussi ! »
Même s’ils voient nos réactions émues, les enfants ont besoin de quantifier et de se représenter l’Amour de façon concrète et palpable. En écartant très largement les bras par exemple.
Papa, tu m’aimes ?
Texte de Barbara M. JOOSSE et illustrations de Barbara LAVALLEE.
Editions Flammarion, collection « Père Castor », février 2006. (USA, 2005). (
dès 4 ans)
Notions abordées : Amour filial, culture et traditions, Afrique.
Nous partons en Afrique, dans une tribu Massaï, où un petit garçon demande à son père s’il l’aime. A chaque question de son enfant, le papa lui apporte une réponse, réconfortant son petit, mais qui aussitôt s’inquiète de nouveau, surtout s’il commet une faute, jusqu’à ce qu’il le rassure en lui disant qu’il sera toujours là pour veiller sur lui.
Au-delà de cette question universelle, les demandes de l’enfant sont très concrètes, et appellent des actes plus que des mots, et nous permettent d’entrevoir la vie et les traditions des Massaï : donner à boire s’il a soif, le protéger des hyènes ou lions, qu’en termes d’émotions, « sa vache à lui pour quand il sera grand »…
On comprend aussi qu’aimer ce n’est pas que câliner, c’est aussi être grondé lorsqu’une bêtise est commise, qu’il est nécessaire de fixer des limites.
Les deux dernières pages de l’album nous expliquent quelques traditions du peuple Massaï évoquées dans le texte.
Cet album m’a tout d’abord interpelée car il parlait des Massaï, dont j’ai vu un reportage il y a peu sur France 2 grâce à l’émission « Rendez-vous en Terre Inconnue », diffusée le 28 janvier 2014.
En ce moment, l’Afrique s’impose à moi de manière tout à fait inattendue : un programme tv, un livre ou un album, à la bibliothèque, un article dans le journal sur le procès du génocide rwandais.
Albums lus dans le cadre du Challenge « Je lis aussi des albums » de Sophie Hérisson.
Belles lectures et découvertes!
Blandine.
Sources de l'image arbre à cœur: blog "du côté de chez PLK" et pour celle des mains, le blog: "En vos âmes et consciences".
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