Moby Dick. D'après Herman MELVILLE. Fouca DABLI et Jame's PRUNIER – 2004 (Dès 10 ans)

Publié le 31 Août 2019

Moby Dick

 

D'après Herman MELVILLE (1851)

 

Adaptation de Fouca DABLI

Illustrations de Jame's PRUNIER

 

Editions Milan Jeunesse, 2004

Dès 10 ans

 

Thèmes : Mer, Chasse à la baleine, Classique, Adaptation, Références bibliques

 

Je n’ai pas souvenir d’avoir lu ce classique, même pas sous la forme d’extraits.

Depuis quelques temps, il m’attire pourtant, sans que je puisse dire pourquoi.

Aussi, ai-je été ravie de découvrir ce grand album, au texte chapitré, magnifiquement illustré et aux pages épaisses et grainées, ce qui lui confère beaucoup de cachet.

 

Pour l’histoire :

Nous voilà auprès d'un jeune homme sans le sou, Ishmaël, qui rêve d'aventures et qui, pour cela, souhaite devenir chasseur de baleines.

A New Bedford, en compagnie d'un harponneur noir de Nouvelle-Zélande, Queequeg, rencontré tantôt, il se fait embaucher sur le navire Le Péquod.

Ce bâtiment est commandé par le capitaine Achab, qui n'a qu'un seul désir: tuer Moby Dick, la baleine blanche qui lui a pris sa jambe.

 

La traque commence, les mers sont parcourues, la technique de la chasse à la baleine nous est décrite et quelques cétacés sont attrapés…

Jusqu’à ce que Le Péquod croise La Rachel…

Alors, l’ultime poursuite commence. Achab ne mange plus, ne dort plus, ne descend plus dans sa cabine. Jour et nuit, sa jambe d’ivoire coincée dans un trou, il scrute d’un œil fiévreux la ligne d’horizon.
Un matin, son visage devient féroce, et il se met à flairer comme un chien de chasse :
-Ça sent la baleine !

Moby Dick est aperçu, pourchassé, blessé, mais pas vaincu.

Et c’est seul, à nouveau, qu’Ishmaël en réchappera, sur un cercueil.

 

Œuvre symbolique et métaphorique, parsemée de références dont beaucoup sont bibliques, réflexion sur le Bien et le Mal, mais aussi sur la place de chacun dans le monde et le statut Homme-animal, riches sont les thèmes abordés.

 

Les peintures à l’huile de Jame's Prunier sont sublimes et saisissantes.

Elles alternent les cadrages larges ou plans serrés, restituent les visages et les caractères, rendent le voilier, Le Péquod, puissant, la mer hypnotique, la chasse éperdue et Moby Dick attachant.

Rien que pour ses illustrations, il serait dommage de passer à côté!

 

Cet album participe à notre Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » avec Nathalie, à celui de Sophie Hérisson « Je lis aussi des albums » (9/40) et à l’Objectif PAL d’Antigone.

 

 

 

 

 

 

Belles lectures et découvertes,

Blandine

 

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E
cette adaptation est magnifique!
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B
Oh que oui <3
A
Une approche intéressante du roman, que je n'ai jamais lu non plus ;).
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B
Oui et vraiment belle!
N
Je ne l'ai jamais lu non plus. Cette version illustrée est plus attirante je crois, les illustrations sont effectivement sublimes :-)
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B
Et le grain du papier leur ajoute beaucoup ;-)<br /> Je vous souhaite de pouvoir la découvrir!
F
C'est drôle, je l'ai aussi découvert sous forme d'album cet été ! :-)
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B
Magnifique, n'est-ce pas?!